La radicalisation chez les mineurs est au cœur d’une affaire qui s’est accélérée après l’interpellation de deux adolescents, fin juillet. Selon Le Figaro, ils auraient envisagé des attaques contre la tour Eiffel et des synagogues, et cherchaient à acquérir des armes via le dark web. Le dossier est toujours en cours d’instruction et les autorités n’ont pas communiqué sur un mobile précis. Des éléments examinés dans le cadre de l’enquête indiquent des échanges entre les suspects via une messagerie chiffrée.
Interpellations fin juillet et projets ciblés de radicalisation
Selon Le Figaro, les deux mineurs ont été interpellés fin juillet et sont soupçonnés d’avoir envisagé des attaques contre la tour Eiffel et des synagogues, tout en cherchant à acquérir des armes via le dark web. Ils leur sont notamment reprochés « des projets d’action violente divers, un projet de départ en terre de djihad et la diffusion de propagande djihadiste ». Dans l’enquête, des échanges via une messagerie chiffrée ont été relevés et le travail des enquêteurs se poursuit pour préciser les faits.
Le dossier est en cours d’instruction et les autorités n’ont pas communiqué sur le mobile précis ou les éventuels relais; les investigations visent à établir le rôle de chacun et les éventuels liens avec d’autres réseaux.
Profil des suspects et contexte de radicalisation
Les deux mineurs sont décrits comme manifestement radicalisés et influencés par l’idéologie de Daech; ils communiquaient via une messagerie chiffrée et des échanges ont été relevés dans le cadre de l’enquête.
Le contexte de radicalisation et les difficultés liées à la détection précoce soulignent les enjeux de la prévention, même lorsque des signaux apparaissent chez des jeunes. À ce stade, aucune information n’indique une implication d’un réseau plus large et l’enquête se concentre sur le parcours personnel des suspects.