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Une affaire de brouillage GPS impliquant l’avion d’Ursula von der Leyen a secoué l’Europe lors de son arrivée en Bulgarie, où l’on évoque une ingérence russe et des mesures de sécurité renforcées. L’ordre du jour diplomatique de la présidente de la Commission européenne s’inscrivait dans une tournée des États voisins du Bélarus et de la Russie. Selon l’équipe de la chef de l’exécutif, le brouillage a bien eu lieu et l’avion a atterri sans difficulté à Plovdiv. Cet incident intervient dans un contexte de tensions accrues autour de la sécurité européenne et dans la suite de discussions sur les garanties à offrir à Kiev face à Moscou.
Brouillage GPS : les faits et les réactions
Pour l’heure, les autorités bulgares et la Commission européenne confirment l’existence d’un brouillage GPS et précisent que des mesures de secours ont été immédiatement mises en place.
« Nous pouvons en effet confirmer qu’il y a eu brouillage GPS », a déclaré Arianna Podesta, porte-parole de la cheffe de l’exécutif. Elle a ajouté que les autorités bulgares « nous ont informés qu’elles soupçonnaient que cela était dû à une ingérence flagrante de la Russie ».
L’avion a atterri sans difficulté à l’aéroport de Plovdiv et les services de contrôle aérien ont proposé une approche alternative pour l’atterrissage à l’aide de moyens de navigation terrestres, selon les autorités bulgares.
L’exécutif européen a rappelé que ce type d’incident est récurrent en Europe de l’Est.
En Bulgarie, Ursula von der Leyen a visité une usine de munitions destinées à l’Ukraine et renforçant la sécurité du continent européen. Elle poursuit son déplacement en Lituanie selon les plannings de cette tournée européenne.
Contexte géopolitique et implications pour l’UE
Cet incident intervient dans un contexte de tensions accrues autour de la sécurité européenne et des garanties de sécurité à offrir à Kiev face à Moscou. Celles-ci se sont nettement accélérées depuis le sommet du 15 août entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, suivi d’une réunion à la Maison Blanche entre le président américain, Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens.
Des frappes russes avaient endommagé des bureaux de l’Union européenne à Kiev, et la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas avait annoncé convoquer l’ambassadeur russe dans la foulée.
L’Union européenne et les États membres cherchent à peser dans les discussions sur les garanties de sécurité destinées à Kiev et à prévenir toute nouvelle attaque russe sur le pays, dans un esprit de solidarité avec les partenaires de l’Ukraine. Cette démarche s’inscrit dans un cadre où les Européens tentent d’évaluer les outils et les responses adaptés à des menaces persistantes.
La situation alimente également les échanges entre les capitales européennes sur la façon de gérer les tensions avec la Russie, et sur les implications pour la sécurité de la région et de l’Union elle-même.
Déroulé du déplacement et prochaines étapes
La présidente a entamé vendredi une tournée des pays de l’UE frontaliers ou situés non loin du Bélarus et de la Russie, avec des étapes en Lettonie, en Finlande, en Estonie et en Pologne. En Bulgarie, elle a visité une usine de munitions destinées à l’Ukraine et a renforcé la sécurité du continent européen. Elle est suivie par d’autres étapes et poursuit son déplacement en Lituanie ce lundi, selon les plannings continentaux.
Les Européens poursuivent l’évaluation de la situation et les mécanismes à activer pour assurer la sécurité de l’Ukraine et des pays riverains, tout en restant attentifs aux évolutions sur le terrain et aux déclarations officielles russes.
Dans ce contexte, les autorités européennes affirment leur détermination à travailler avec les alliés pour répondre à ces défis, sans spéculations sur les causes ou les intentions au-delà des éléments officiellement communiqués.