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Les particules de plastique miniatures, ou microplastiques, font l’objet d’un intérêt croissant en raison de leur potentiel impact sur la santé humaine. Des experts estiment que ces particules peuvent s’accumuler progressivement dans l’organisme et, à terme, être associées à des risques sérieux, comme des troubles cognitifs. Cet article récapitule les éléments clés sur les microplastiques, leurs voies d’entrée dans le corps et les mesures de prévention recommandées.
Comprendre les microplastiques et leurs typologies
Les particules concernées mesurent entre 0,001 et 5 millimètres et se divisent en deux catégories principales. Les particules primaires sont produites pour des usages spécifiques comme certains produits cosmétiques, textiles et usages industriels. Les particules secondaires proviennent de la dégradation d’objets plastiques sous l’effet des rayons ultraviolets, de la chaleur et de l’usure mécanique.
Moyens par lesquels les microplastiques entrent dans l’organisme
Plusieurs voies permettent l’intégration de ces particules dans le corps humain. On peut les trouver dans l’alimentation et les épices, notamment le miel, le sel et les fruits de mer, avec une attention particulière pour les huîtres. L’inhalation d’air contaminé par des poussières et des fibres plastiques constitue aussi une voie d’exposition. Enfin, le contact quotidien avec des objets plastiques, comme boire dans des bouteilles en plastique, peut être une source d’exposition.
État des connaissances et zones d’inquiétude
Si les inquiétudes persistent, il n’existe pas encore de preuve définitive démontrant un lien direct entre les microplastiques et des dommages graves sur la santé humaine. La plupart des études ont été menées sur des animaux ou en laboratoire. Certains chiffres restent toutefois préoccupants: l’étude rapporte une augmentation d’environ 50 % de la présence de microplastiques dans le cerveau humain au cours des huit dernières années, et une concentration dix fois plus élevée chez des patients atteints de démence par rapport à d’autres participants. L’Organisation mondiale de la Santé appelle à des recherches supplémentaires pour déterminer les niveaux considérés comme sûrs dans l’alimentation et l’eau.
Mesures préventives recommandées
- Éviter de réchauffer les aliments dans des emballages plastiques.
- Limiter la consommation de fruits de mer potentiellement exposés, à une ou deux portions par mois.
- Utiliser des filtres à eau et privilégier les bouteilles en verre lorsque cela est possible.
Illustrations et exemples supplémentaires
Des études complémentaires ont exploré d’autres scénarios d’exposition. Par exemple, des recherches montrent que des particules peuvent être présentes dans divers environnements, y compris l’air intérieur et l’eau de boisson, avec des niveaux qui suscitent des questions sur l’impact sanitaire global. Une autre étude met en lumière qu’une exposition par la mastication peut libérer des particules plastiques dans la salive à chaque bouchée.
Des résultats expérimentaux suggèrent que le mâchage libère des centaines de microplastiques dans la salive à chaque morceau mastiqué, ce qui souligne une autre voie potentielle d’exposition via les aliments et les gestes quotidiens.