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Schneider Electric ferme deux sites en Drôme et Ardèche, 126 emplois

by charles
France

Schneider Electric ferme deux sites en Drôme et Ardèche d’ici la mi-2027, mettant 126 emplois en jeu. Privas (Ardèche) et Montélimar (Drôme) seraient touchés par un plan de réorganisation. Le groupe évoque une baisse continue et marquée des volumes de production et précise que les premiers départs pourraient intervenir au printemps 2026. Cette annonce a été relayée par plusieurs médias et confirmée par un porte-parole du groupe, qui affirme vouloir accompagner les salariés vers des reclassements au sein du groupe ou ailleurs sur le territoire.

Privas et Montélimar: plan de redéploiement à horizon mi-2027

Selon Andrée Clar, porte-parole de Schneider Electric, les activités de production du site de Privas seraient localisées sur le site de Carros (Alpes-Maritimes) et les activités du site logistique de Montélimar seraient confiées à un partenaire externe. Le groupe précise que 113 salariés à Privas et 13 salariés à Montélimar sont concernés par ce déménagement et par ce recours à un prestataire externe, reflétant « une basse continue et marquée de ses volumes de production et la tendance va se poursuivre dans les années à venir ». Premiers départs prévus « à partir du printemps 2026 », selon la même source.

Vue du site Schneider Electric de Privas et Montélimar
Site Schneider Electric visé par le plan de redéploiement, Privas et Montélimar

« CEV s’engage à proposer à chaque collaborateur impacté au moins un poste de reclassement au sein du groupe sur le territoire français ou à défaut de trouver la solution la mieux adaptée à sa situation personnelle et professionnelle », a assuré le groupe. Les premiers départs sont prévus « à partir du printemps 2026 » selon cette même source syndicale.

Réactions des salariés et engagements du groupe

« On ne comprend pas pourquoi » cette décision a été prise, « on n’accepte pas », a déploré Carlos Marques, délégué syndical Force Ouvrière chez CEV. Selon lui, l’annonce a suscité « l’effondrement et l’étonnement » chez les salariés. AFP précise que l’annonce a été relayée par les services du groupe, et que les détails du plan de reclassement restent à préciser pour les salariés concernés.

« Premiers départs au printemps 2026 », selon cette même source syndicale, et Schneider Electric affirme s’engager à proposer des solutions adaptées à chaque cas. Lors d’une communication officielle, le groupe a rappelé que la localisation des activités sur le territoire national visait, selon lui, à préserver l’avenir des activités et les emplois restants.

Siège de Schneider Electric
Image associée à la couverture de l’affaire et au siège du groupe

Selon AFP, Schneider Electric a connu la plus forte hausse du CAC 40 (3,60%) à la clôture du lundi 8 septembre, rappelant le poids économique du groupe malgré les conséquences humaines du dossier.

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