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La dette des ménages américains atteint des niveaux records au deuxième trimestre 2025, avec un total estimé autour de 16,9 billions d’euros (18,39 trillions de dollars). Cette progression reflète une hausse de 4,24 trillions USD depuis la fin 2019, selon le dernier rapport de la Réserve fédérale de New York sur la dette et le crédit des ménages. L’essentiel de cette dette provient des prêts hypothécaires, des lignes de crédit liées à la propriété et des crédits à la consommation, y compris les cartes de crédit et les prêts auto.
Emprunts hypothécaires (mortgages)
Les prêts hypothécaires constituent la part la plus importante de l’endettement des ménages, avec un solde qui s’établit à 12,94 trillions USD au terme du deuxième trimestre 2025. Cela se traduit par environ 11,90 trillions d’euros. Les origines de prêts hypothécaires ont légèrement progressé pour atteindre 458 milliards USD au cours du trimestre, soit environ 421,4 milliards d’euros. Le niveau des notes de crédit des emprunteurs est légèrement plus élevé, mais on dénombrait 53 000 propriétaires en défaut selon le rapport.
- Solde total des hypothèques : 12,94 trillions USD (≈ 11,90 trillions EUR).
- Origination de nouveaux prêts hypothécaires : 458 milliards USD (≈ 421,4 milliards EUR).
- Propriétés en foreclosure : 53 000.
Lignes de crédit liées à la propriété (HELOC)
Les ménages continuent d’emprunter contre leur patrimoine immobilier. Les soldes des HELOC ont augmenté de 9 milliards USD au deuxième trimestre, marquant une 13e hausse consécutive. Le total des soldes en cours s’élève désormais à 411 milliards USD, soit environ 378,1 milliards d’euros, presque 100 milliards USD de plus qu’au début de 2022.
- Solde HELOC : 411 milliards USD (≈ 378,1 milliards EUR).
- Augmentation du trimestre : 9 milliards USD (≈ 8,3 milliards EUR).
Cartes de crédit
Les soldes des cartes de crédit ont bondi pour atteindre 1,21 trillion USD, soit environ 1,12 trillion d’euros. L’augmentation du trimestre s’établit à 27 milliards USD (environ 24,8 milliards EUR). Selon les analystes, l’inflation persistante a comprimé les marges financières des ménages, les poussant à s’appuyer davantage sur les crédits à la consommation. Le niveau de delinquance a augmenté d’environ 6,93 % selon le NY Fed, signe que davantage de ménages peinent à maintenir leurs paiements mensuels.
- Solde cartes de crédit : 1,21 trillions USD (≈ 1,115 trillions EUR).
- Augmentation du trimestre : 27 milliards USD (≈ 24,8 milliards EUR).
- Delinquency : +6,93 %.
Prêts auto
Les soldes des prêts auto ont aussi augmenté, atteignant 1,66 trillion USD au deuxième trimestre 2025, soit environ 1,53 trillion d’euros. Les nouveaux prêts et leasings automobiles se montaient à 188 milliards USD au cours du trimestre (≈ 173,0 milliards EUR), en hausse par rapport au premier trimestre. Le score moyen des emprunteurs auto a reculé de six points, indiquant qu’un plus grand nombre de personnes ayant un crédit plus faible éprouvent des difficultés à financer un véhicule.
- Solde prêts auto : 1,66 trillions USD (≈ 1,53 trillions EUR).
- Nouveaux prêts et leasings auto : 188 milliards USD (≈ 173,0 milliards EUR).
- Score de crédit moyen des emprunteurs auto : diminution d’environ 6 points.
Prêts étudiants
Les soldes des prêts étudiants ont progressé de 7 milliards USD en juin 2025 pour atteindre 1,64 trillion USD (≈ 1,51 trillion EUR). Ce qui ressort toutefois, c’est le taux de delinquency : plus de 10 % des soldes présentent un retard de paiement de 90 jours ou plus, après la réapparition des reports fédéraux et de la publication des informations sur les crédits dans les rapports de crédit.
- Solde prêts étudiants : 1,64 trillion USD (≈ 1,509 trillion EUR).
- Delinquency : > 10 % des soldes à 90 jours de retard.
Éléments clés et risques pour l’endettement des ménages
La hausse de l’endettement des ménages américain révèle une inflation persistante et des pressions budgétaires plus fortes pour de nombreuses familles. Le recours accru au crédit, notamment via les cartes de crédit et les HELOC, reflète des marges financières plus étroites et une capacité de remboursement sous pression. Le recours croissant au crédit et les taux de delinquance plus élevés soulèvent des questions sur la résilience économique des ménages à l’échelle nationale et sur les risques pour l’économie domestique.