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Une journée de mobilisation nationale s’est déroulée le 18 septembre 2025 en France, avec des cortèges et des rassemblements dans de nombreuses villes. Des chiffres variés selon les sources témoignent de l’ampleur de la mobilisation: environ 300 personnes à Landerneau, plusieurs milliers dans des villes comme Montpellier, Perpignan ou Tarbes, et des rassemblements plus modestes dans d’autres localités. Les manifestants dénoncent l’austérité budgétaire et réclament une meilleure justice sociale et un soutien accru au service public.
Grèves du 18 septembre: chiffres dans plusieurs villes
À Landerneau (Finistère), environ 300 personnes se sont réunies sur l’esplanade du Family, selon les organisateurs. À Sète et sur le bassin de Thau, environ 600 personnes ont pris part au mouvement à partir de 10 h 30 place de l’hôtel de ville. Le cortège s’est dirigé vers le conseil de prud’hommes sans chiffre consolidé publié ici. À Tarbes, les chiffres varient: près de 2000 manifestants selon l’intersyndicale et plus de 3000 selon la préfecture. À Ploërmel, quelques centaines. À Mende, le cortège a rassemblé un millier selon les syndicats et 800 selon la police. À Montpellier, 10 000 manifestants selon la préfecture, avec trois interpellations en marge du cortège et quatre arrestations dans le département. À Cahors, 1 100 à 1 200 selon autorités et syndicats. À Perpignan, près de 4 000 selon la police et environ 7 000 selon les syndicats.
Actions et revendications pluri-thématiques
Au-delà des chiffres, les cortèges mettent en avant des revendications croisées autour de l’austérité budgétaire, du pouvoir d’achat et du financement du service public. Dans les témoignages recueillis, des manifestants décrivent des difficultés quotidiennes et des inquiétudes sur l’avenir du travail et des services essentiels. Robert, retraité, affirme: « J’ai perdu 200 € en deux ou trois ans ». Rita, mère d’enfants scolarisés, ajoute: « Écoles et crèches manquent de moyens ». Peggy, travaillant dans la recherche, affirme: « La recherche scientifique souffre ». Kellie et Mylène, engagées dans la protection de l’environnement, dénoncent: « Les droits de l’environnement bafoués ». Loïc, breton et participant à la manifestation, déclare: « Il faut toujours un drapeau breton dans une manifestation. Je ne suis pas CGT, je ne suis pas FO, je suis bzh ». Lucie, professeure, souligne pour sa part: « J’ai de moins en moins de moyens pour organiser des sorties… »
Réponses et suites possibles
Les mobilisations se sont déployées dans plusieurs villes, avec des bilans partiels et des actions locales autour des transports, des établissements scolaires et des administrations. Dans certains départements, les chiffres et les actes ont varié selon les autorités et les syndicats, reflétant une dynamique multi-pages et parfois des tensions entre organisateurs et pouvoirs publics. Des interpellations et des dispositions spécifiques en marge du cortège ont été signalées à Montpellier, et les rassemblements ont été largement dispersés en fin de matinée dans d’autres agglomérations. Ces journées laissent envisager une suite de mouvements locaux en fonction des réponses gouvernementales et des négociations budgétaires à venir.