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Charlie Sheen, bisexualité, révélation, liberté sexuelle : pour la première fois, l’acteur de 60 ans admet ouvertement avoir eu des relations sexuelles avec des hommes, à la fois dans son nouveau livre et dans un documentaire diffusé sur Netflix.
Charlie Sheen, bisexualité, révélation, liberté sexuelle — confidences dans un livre et un documentaire
Ces aveux apparaissent dans sa mémoire intitulée The Book of Sheen et dans le documentaire aka Charlie Sheen disponible sur Netflix. Selon l’acteur, ces épisodes datent de ses années de consommation de crack, une période qu’il décrit comme ayant « flipped the menu » et qui l’a ouvert à des expériences qu’il n’aurait pas envisagées autrement.
Sur le ton direct qui le caractérise, Sheen relate les rencontres sans en faire un drame : « Some of it was weird. A lot of it was f—ing fun. And life goes on. » Ces mots, prononcés sans emphase, marquent une forme d’acceptation rétrospective et d’absence de honte, selon lui.
Le rôle de la drogue et la sobriété
Charlie Sheen reconnaît explicitement le rôle de la drogue dans ces expériences. Il qualifie le crack de « super-sexual » et explique que cette consommation a abaissé des barrières et l’a poussé dans des situations inattendues. Toutefois, il souligne que sa sobriété actuelle n’a pas transformé ces souvenirs en source de culpabilité.
À 60 ans, l’acteur se dit sobre, célibataire et « plus calme que jamais ». Dans le documentaire, il décrit sa vie sentimentale comme peu mouvementée et refuse de considérer son passé comme une faute irrémédiable. Sa position est assez nette : il ne regrette pas ces expériences, il les reconnaît comme faisant partie de sa vie et de son plaisir.
Visibilité des hommes bisexuels et portée culturelle
Pour beaucoup, la portée de ces aveux dépasse la seule trajectoire personnelle de l’acteur. Le texte note que la bisexualité masculine a longtemps été niée ou tournée en dérision, et que la simplicité avec laquelle Sheen affirme « oui, j’ai été avec des hommes, et alors ? » peut apparaître comme un geste important en termes de visibilité.
Le documentaire accentue ce point dans une séquence sobre : interrogé sur ce que ça lui fait de le dire enfin à voix haute, Sheen sourit et répond « Liberating. » Il enchaîne en plaisantant que « no piano fell out of the sky, no train came through the wall, the world didn’t end. » Cette réaction dédramatisée contribue, selon le récit, à normaliser une réalité souvent cachée.
Ce que ces confidences changent (sans prédire)
Sans annoncer de rupture immédiate dans le regard social, la confession de Charlie Sheen est présentée comme un franchissement symbolique : un homme associé à l’excès et à une forme de bravade hypermasculine reconnaît publiquement une sexualité fluide et multiple. Le texte insiste sur le fait que cet aveu, prononcé sans honte ni repentir, peut être perçu comme une avancée pour la visibilité des hommes bisexuels.
La démarche combine la mise au jour d’aspects privés — liés aux drogues et au désir — et une volonté affirmée de ne pas transformer ces épisodes en stigmate. Pour l’auteur du texte, c’est la capacité de Sheen à parler simplement qui rend l’événement culturellement notable.
Résonances et réactions enregistrées
Le récit souligne l’absence de sensationnalisme dans la manière dont ces révélations sont présentées, notamment dans le documentaire. Plutôt que d’en faire un spectacle, la séquence choisie préfère la retenue et le non-événement : il n’y a ni dramatisation excessive ni apothéose, seulement la constation.
Pour le moment, l’article source ne rapporte pas d’autres réactions publiques détaillées d’alliés, d’associations ou d’acteurs du milieu culturel ; il insiste principalement sur l’effet symbolique de l’aveu et sur la tonalité adoptée par Sheen lui‑même.