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Un réseau de télécommunications démantelé à New York, capable de paralyser les réseaux autour du siège des Nations unies, met en lumière les enjeux de cybersécurité à l’approche de l’Assemblée générale. Les autorités américaines décrivent un dispositif de plus de 300 serveurs et 100 000 cartes SIM saisis dans la région, susceptible d’envoyer des messages anonymes et de perturber des communications mobiles. Le Secret Service évoque des possibilités d’attaques contre les télécommunications et de communications cryptées entre des acteurs malveillants et des organisations criminelles, et une source proche de l’enquête mentionne une possible connexion avec un État étranger.
Démantèlement d’un réseau capable de paralyser les télécommunications à New York
Les autorités fédérales décrivent un système comprenant plus de 300 serveurs et 100 000 cartes SIM, capable de mettre hors service des antennes relais et de saturer certains réseaux mobiles autour du siège des Nations unies.
Selon les autorités, ce réseau aurait pu envoyer jusqu’à 30 millions de textos anonymes par minute, un chiffre rapporté par des médias et cité dans les rapports initiaux.
« En plus de permettre de passer des appels téléphoniques anonymes contenant des menaces, ces appareils peuvent servir à mener toute une série d’attaques contre les télécommunications », a déclaré le Secret Service américain, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, dans un communiqué. « Cela inclut la mise hors service d’antennes-relais de téléphonie mobile, la possibilité de mener des attaques par déni de service et la facilitation de communications anonymes et cryptées entre des acteurs potentiellement malveillants et des organisations criminelles », ajoute le texte. D’après une source proche de l’enquête, citée par la chaîne ABC, les agents du Secret Service ont été informés au printemps dernier de cette tentative qui pourrait être liée à un gouvernement étranger. Ils ont fait cette découverte dans le cadre de leur mission de protection du président américain, de ses familles et des membres de son administration.
Contexte et enjeux autour de l’ONU et de l’Assemblée générale
À New York se tient l’Assemblée générale de l’ONU, qui réunit plus de 140 chefs d’État et de gouvernement et dans laquelle le président français Emmanuel Macron était présent lors de la session. Donald Trump devait également prendre la parole lors de la semaine de haut niveau, et l’événement a suscité une attention accrue sur la sécurité des communications.
Plusieurs images et rapports décrivent le démantèlement du réseau dans un rayon autour du siège des Nations unies, renforçant les craintes quant à la capacité de perturbation et aux possibilités de communications cryptées entre des acteurs potentiellement malveillants et des organisations criminelles.
Réactions et implications pour la sécurité numérique
Les autorités ont insisté sur les risques pour les télécommunications et sur la nécessité de démanteler rapidement ce réseau, qui, selon le Secret Service, se trouvait dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres autour du siège de l’ONU.
Les autorités évoquent des possibilités d’attaques par déni de service et de communications anonymes et cryptées entre des acteurs potentiellement malveillants et des organisations criminelles, ce qui met en évidence les enjeux de sécurité lors d’événements internationaux majeurs.
« Cela peut détruire des antennes-relais, empêchant ainsi les gens de communiquer. Impossible d’envoyer des SMS, impossible d’utiliser son téléphone portable. Et si on ajoute à cela un autre événement lié à l’Assemblée générale des Nations Unies, imaginez, cela pourrait être une catastrophique pour la ville », a déclaré Matt McCool, l’agent spécial responsable du bureau local des services secrets de New York.