Donald Trump affirme avoir été victime d’un « triple sabotage à l’ONU » lors de son arrivée et de son allocution à l’ONU, et il a publié sur Truth Social une lettre au Secrétaire général demandant une enquête immédiate. Dans ses messages, il décrit une suite d incidents techniques et affirme que l’organisation devrait avoir honte. L’ONU et des responsables américains donnent toutefois des explications contrastées et appellent à clarification. Cette affaire intervient au moment où les relations entre les États‑Unis et l’ONU font l’objet d’un vif intérêt médiatique, avec des débats sur la sécurité et l’efficacité du protocole pendant les grandes allocutions diplomatiques.
À l’ONU, Trump dénonce un triple sabotage et réclame une enquête
Dans un message publié sur Truth Social, l’ancien président américain qualifie les événements de « triple sabotage à l’ONU » et annonce avoir envoyé une copie de sa lettre au Secrétaire général pour une enquête immédiate. Il réutilise l’expression telle quelle dans ses prises de position publiques et poursuit en affirmant que « Ce qui s’est passé hier aux Nations unies est UNE HONTE – Pas un, pas deux, mais trois événements malveillants! » s’est‑il emporté. Sa posture alimente un débat sur les responsabilités et les aléas techniques lors des grands discours internationaux, alors que les responsables internationaux évoquent des explications contradictoires et appellent à des vérifications indépendantes.

À l’arrivée au siège new‑yorkais, le président et la Première dame ont été vus sur un escalier mécanique qui s’est arrêté peu après leur arrivée. Le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, a expliqué que le mécanisme de sécurité avait été actionné par inadvertance par quelqu’un qui était devant le président et que l’engin avait ensuite été remis en service. Il a ajouté que la personne impliquée était un vidéaste de la Maison Blanche.
« Le mécanisme de sécurité a été actionné par inadvertance par quelqu’un qui était devant le président », a‑t‑il déclaré mardi à l’AFP, et « nous examinons ce que l’ONU a dit pour le corroborer », a rappelé un responsable du Secret Service, sous couvert d’anonymat, mercredi.
Incidents techniques et réponses officielles
Trump a également dénoncé des problèmes avec le téléprompteur au début de son allocution et a souligné que « le téléprompteur pour le président américain est géré par la Maison Blanche », selon les propos du porte‑parole de l’ONU rapportés par des agences. Après le discours, il a ajouté que le son était « complètement coupé dans l’auditorium » et a publié une autre version des faits sur Truth Social.

Un responsable de l’ONU a précisé que « le système de sonorisation était conçu pour permettre aux gens assis à leur siège d’écouter les discours traduits dans six langues au moyen d’écouteurs », une remarque citée par des agences dans le cadre d’explications techniques et non d’un sabotage, selon la formulation des sources.