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Le chocolat de Dubaï est une tablette au lait fourrée à la pâte de pistache et au kadaïf (cheveux d’ange). Très médiatisé et viral sur les réseaux sociaux, ce produit a fait parler de lui en France après avoir été proposé par plusieurs enseignes, dont des grandes surfaces. Les consommateurs ont eu l’impression d’assister à une vraie ruée lorsque les rayons se sont vidés rapidement, alimentant l’envie d’acquérir cette friandise tendance.
Contexte et provenance des produits
Face à l’engouement, différentes marques ont été proposées à la vente en France, avec des retours faisant état d’un très fort succès commercial. Des tablettes accompagnent des prix élevés, ce qui a suscité des débats sur la valeur gustative et la qualité des ingrédients. Parmi les marques présentes sur le marché, certaines viennent de Turquie, d’autres sont fabriquées à Dubaï. Dans les échantillons observés, Le Damas est le seul produit explicitement fabriqué à Dubaï, les autres devant leur origine à la Turquie.
Les consommateurs ont noté que le packaging et le positionnement tarifaire laissent penser à des produits de chocolaterie, alors que la conditionnement et le coût au kilogramme peuvent sembler élevés pour des achats en grandes surfaces.
Prix et disponibilité en France
Le coût des tablettes varie fortement selon la marque et le format. Certaines tablettes de 100 g affichent des prix autour de 8,50 € ou 6,95 €, ce qui place le prix au kilogramme entre environ 69,5 € et 85 €. Ces écarts reflètent un positionnement premium sur des produits disponibles en grande distribution.
Dans le cadre d’échantillons de 200 g, deux tablettes ont été observées à des tarifs supérieurs à 10 € pour l’une et 15 € pour l’autre, soit environ 50 € et 75 € par kilogramme. Le Damas, produit localement à Dubaï, se distingue par son lieu de fabrication, tandis que les autres références proviennent majoritairement de Turquie.
Composition et risques potentiels
Indépendamment de la marque, ces friandises se caractérisent par une forte teneur en sucre et l’utilisation d’huile de palme. Chaque tablette regroupe généralement 3 à 5 additifs, dont un émulsifiant controversé appelé polyglycérol polyricinoléate. Cette substance est pointée du doigt pour ses possibles effets sur la perméabilité de la barrière intestinale et le risque associé de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
Goût et perception des consommateurs
Sur le plan gustatif, les dégustateurs se montrent critique envers le produit, le qualifiant globalement de trop sucré au point d’être écœurant. Cette appréciation contribue à alimenter le débat sur l’équilibre entre saveur, qualité des ingrédients et coût.R
Conseils de consommation et sûreté alimentaire
- Examinez attentivement la liste des ingrédients pour repérer les additifs et les émulsifiants éventuels.
- Privilégiez les produits avec une provenance clairement identifiée et des ingrédients simples et de qualité.
- Modérez la consommation en raison de la teneur en sucre et en matières grasses saturées.