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Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène a été confirmé vendredi 17 octobre dans un élevage de canards à Allons (Lot-et-Garonne). Les autorités prévoient l’abattage des 2 000 oiseaux présents et ont instauré une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km autour du site afin d’éviter toute propagation du virus. La vaccination des canards, obligatoire depuis l’automne 2023, est présentée comme un élément clé pour limiter une épizootie alors que la saison de migration des oiseaux s’amorce en Europe.
Foyer aviaire confirmé à Allons et abattage des canards
Dans le Lot-et-Garonne, la préfecture indique que les 2 000 canards du site seront abattus afin d’éviter une propagation du virus. Un arrêté préfectoral instaure une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km autour du site contaminé; dans ces zones, le transport de volailles et d’oiseaux captifs est interdit, sauf dérogation accordée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
Un risque « modéré » est évoqué par les autorités, qui appellent l’ensemble de la filière à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages par les oiseaux sauvages ou les activités humaines. Avec le début de la saison de grippe aviaire en Europe, la France a relevé le risque de « négligeable » à « modéré » et surveille attentivement les évolutions, notamment avant les migrations d’oiseaux sauvages. Jeudi, un troisième foyer dans un élevage de dindes à Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique) a été confirmé.
Contexte national et chiffres-clés
La vaccination des canards, en vigueur depuis l’automne 2023, est présentée comme un levier pour limiter les effets d’une épizootie. La France est passée de 1 800 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène entre 2021 et 2023 — avec 32 millions de volailles abattues et des pertes estimées à des milliards d’euros — à quelques dizaines de foyers ces deux dernières années.
Quid des mesures de biosécurité et des filières
La préfecture appelle l’ensemble de la filière à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité afin d’éviter l’entrée du virus dans les élevages, notamment par les oiseaux sauvages et les activités humaines. Le transport de volailles reste interdit dans les zones de protection et de surveillance, sauf dérogation; ces dispositions visent à réduire les risques de propagation lors de la saison des migrations.