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Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a signé à Ankara un contrat portant sur l’achat de 20 avions Eurofighter en présence du Premier ministre britannique Keir Starmer. Erdoğan a salué l’accord comme un « nouveau symbole » des relations stratégiques entre la Turquie et le Royaume‑Uni. La première livraison des appareils est prévue pour 2030, et le gouvernement britannique a évalué la transaction à 8 milliards de livres sterling (9,2 milliards d’euros). Selon Londres, cet accord générera environ 20 000 emplois au Royaume‑Uni et souligne l’importance de l’achat Eurofighter Turquie pour la modernisation de l’aviation militaire turque.
Détails du contrat
Le contrat comporte plusieurs éléments clés qui structurent la coopération entre les deux pays.
- Nombre d’appareils : 20 Eurofighter.
- Début des livraisons : 2030.
- Valeur estimée : 8 milliards de livres sterling (9,2 milliards d’euros).
- Impact sur l’emploi : environ 20 000 postes au Royaume‑Uni.
- Constructeurs impliqués : consortium européen réunissant le Royaume‑Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.
Réactions et portée stratégique
Aux côtés de Keir Starmer, Recep Tayyip Erdoğan a présenté l’accord comme un renforcement des liens stratégiques entre Ankara et Londres. Le Premier ministre britannique a souligné le rôle de la Turquie dans la défense du flanc sud‑est de l’OTAN.
Le ministre britannique de la Défense, John Healey, a qualifié la transaction de plus qu’un simple achat d’avions. Il l’a décrite comme le « pilier » d’un partenariat industriel et de défense croissant entre les deux États.
Partenariat industriel
Les autorités turques et britanniques ont mis l’accent sur les retombées industrielles et les projets conjoints à venir.
- Transfert de compétences et projets communs dans les industries de défense.
- Opportunités pour les fournisseurs et sous‑traitants des deux pays.
- Possibilité d’élargir la coopération au‑delà de la simple fourniture d’avions.
Erdoğan a indiqué que cet accord ouvre la voie à des projets conjoints dans le secteur de l’armement, renforçant la relation entre alliés proches.
Contexte et choix technologique
La Turquie, qui souhaitait initialement acquérir des F‑35 américains, a réorienté son choix vers l’Eurofighter ces dernières années. Cette évolution suit l’exclusion d’Ankara du programme F‑35, conséquence de l’achat par la Turquie du système de défense russe S‑400.
Le passage à l’Eurofighter s’inscrit dans la stratégie turque de modernisation de sa flotte aérienne et de diversification de ses partenariats militaires.
Réunions bilatérales à Ankara
La signature du contrat s’est déroulée à l’issue d’une réunion plénière entre responsables turcs et britanniques. Plusieurs accords complémentaires ont été signés lors de ces entretiens.
Les deux délégations ont également réaffirmé la nécessité de préserver le cessez‑le‑feu dans la bande de Gaza, mettant en avant des préoccupations communes en matière de sécurité et de stabilité régionale.
Prochaines étapes
Les premières livraisons prévues en 2030 marquent le début d’une coopération concrète entre constructeurs et industriels des deux pays. Ankara vise, à terme, à acquérir jusqu’à 40 appareils de ce type pour moderniser son parc aérien.
Les négociations continueront autour des aspects industriels, des calendriers de livraison et des retombées économiques, tandis que l’accord devrait avoir des répercussions durables sur la défense et l’industrie aéronautique des deux nations.