Home ActualitéMilitaire français mort en Guyane lors d’une opération Harpie

Militaire français mort en Guyane lors d’une opération Harpie

by charles
France

Un caporal de l’armée française est mort en Guyane lors d’une opération de lutte contre l’orpaillage clandestin. Le militaire participait à un « franchissement en eaux vives » dans le cadre de l’opération Harpie et a disparu lors de la traversée d’un cours d’eau. Son corps a été retrouvé sans vie après 21 heures de fouilles, selon les Forces armées en Guyane. Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.

Militaire français tué lors d’une opération en Guyane
Photo d’archive liée à l’opération Harpie en Guyane.

Guyane: un militaire meurt lors d’une opération contre l’orpaillage clandestin

Le caporal Jimmy Gosselin participait à la patrouille du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Varces, dans le cadre d’un engagement visant à contrer l’extraction illégale d’or dans le département. Il avait commencé sa mission le 25 septembre et son parcours devait durer quatre mois au sein du 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa), basé à Cayenne. « S’inclinant avec une profonde tristesse devant la mémoire de ce militaire mort en opération », la ministre des Armées Catherine Vautrin « s’associe à la douleur de sa famille, de ses proches et de ses frères d’armes », a-t-on indiqué dans le communiqué de ses services. La ministre a aussi publié une photo de l’homme sur X, selon la communication officielle.

Soldat lors d’une patrouille en Guyane
Soldat lors d’une patrouille en Guyane.

Repères sur l’opération Harpie et les recherches

Les Forces armées en Guyane (FAG) ont rapidement entrepris des recherches avec des moyens terrestres, fluviaux et aériens pour localiser le caporal. Le corps a été retrouvé sans vie après 21 heures de fouilles, selon la source officielle, et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame. Entre le 17 et le 18 mai dernier, un sergent de 27 ans mobilisé sur un poste du fleuve Mana, dans l’ouest de la Guyane, était déjà tombé à l’eau et son corps avait été retrouvé le 19 mai.

L’orpaillage clandestin en Guyane et les réponses publiques

Le contexte est marqué par un fléau qui dure depuis 30 ans en Guyane. D’après le ministère de l’Intérieur, environ 1 000 missions sont menées chaque année pour enrayer l’orpaillage clandestin. Le récit de ce drame rappelle les risques des missions en milieu fluvial et la vigilance des autorités. Catherine Vautrin a exprimé ses condoléances et réaffirmé la solidarité de la République envers les proches du caporal et ses camarades. Le drame intervient alors que les autorités cherchent à renforcer les moyens et les procédés pour lutter contre l’orpaillage.

You may also like

Leave a Comment