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Trump approuve des opérations secrètes au Venezuela

by Sara
États-Unis, Venezuela

La New York Times affirme que le président américain Donald Trump a approuvé une série de mesures visant à accroître la pression sur le gouvernement vénézuélien, notamment l’autorisation d’opérations clandestines à l’intérieur du pays. Ces informations interviennent alors que la grande porte-avions USS Gerald Ford et plus de 15 000 soldats sont déployés dans la région caraïbe dans le cadre d’une opération baptisée « Southern Spear ».

Autorisation de la CIA pour des actions clandestines

Selon le quotidien, Trump aurait validé des plans de la Central Intelligence Agency (CIA) permettant l’exécution d’opérations secrètes sur le sol vénézuélien. L’objectif apparent est de préparer le terrain à des mesures plus contraignantes ultérieurement, qui pourraient inclure des actions électroniques, psychologiques ou médiatiques.

La mention de la CIA renvoie au rôle central des services de renseignement dans ces options (voir fiche : https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2015/6/30/%D9%88%D9%83%D8%A7%D9%84%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%A7%D8%B3%D8%AA%D8%AE%D8%A8%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%B1%D9%83%D8%B2%D9%8A%D8%A9).

Planification militaire et cibles potentielles

Des planificateurs militaires américains auraient dressé des listes d’objectifs possibles sur le territoire vénézuélien. Parmi ces cibles figureraient des installations suspectées d’être liées à la fabrication ou au trafic de stupéfiants, ainsi que des unités militaires proches du président Nicolás Maduro.

Les options évoquées comprennent :

  • Des frappes contre des sites présumés d’activité liée au narcotrafic.
  • Des opérations visant des unités militaires favorables au pouvoir en place.
  • Des actions préparatoires de nature électronique ou psychologique pour déstabiliser des réseaux.

Les sources précisent toutefois que Trump n’a pas autorisé pour l’instant le déploiement de forces terrestres sur le sol vénézuélien.

Consultations secrètes et ouverture aux pourparlers

La New York Times indique que Trump a tenu deux réunions la semaine dernière dans la salle des opérations de la Maison-Blanche pour examiner différents scénarios de réponse à la crise vénézuélienne (voir contexte : https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2025/7/1/%D8%BA%D8%B1%D9%81%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%B9%D9%85%D9%84%D9%8A%D8%A7%D8%AA-%D8%A8%D8%A7%D9%84%D8%A8%D9%8A%D8%AA-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D8%A8%D9%8A%D8%B6-%D9%85%D8%B1%D9%83%D8%B2-%D8%AA%D8%AD%D8%AA).

En parallèle de l’escalade militaire, l’administration américaine aurait autorisé une nouvelle série de pourparlers secrets avec le gouvernement de Maduro, après une brève interruption des échanges le mois précédent.

Offres éventuelles et positions divergentes

Au cours de ces canaux discrets, Maduro aurait, selon les sources, manifesté une certaine disposition à ouvrir l’accès aux entreprises énergétiques américaines pour exploiter les ressources pétrolières vénézuéliennes dans le cadre d’un accord potentiel.

Des responsables vénézuéliens auraient également indiqué à Washington que Maduro pourrait accepter de se retirer au terme d’une transition de deux à trois ans — une hypothèse rejetée par la Maison-Blanche, qui réclame un départ immédiat.

La question du classement de certaines composantes du pouvoir vénézuélien comme organisations terroristes est également évoquée : le département d’État américain prévoit de désigner le « Cartel de los Soles » comme organisation terroriste, démarche qui élargirait les options juridiques et militaires de Washington.

Indécision sur l’approche finale et bilan des frappes maritimes

La position finale de l’administration Trump reste, selon la New York Times, incertaine. Les options vont d’un arrangement diplomatique accordant des concessions pétrolières aux entreprises américaines, à une renonciation volontaire de Maduro, jusqu’à une intervention militaire directe.

Malgré l’escalade, le président a laissé entendre que le dialogue restait possible, déclarant qu’il pourrait « avoir des discussions avec Maduro » et qu’il fallait « voir comment les choses évolueront ».

Par ailleurs, les États-Unis ont mené 21 frappes en mer contre des embarcations accusées par l’administration d’être liées au trafic de drogue, des opérations qui auraient fait au moins 83 morts. Ces actions, lancées sans mandat explicite du Congrès, ont suscité des critiques juridiques, certains observateurs estimant que des civils ou des suspects non armés ont pu être visés.

Des responsables ont initialement affirmé que des cargaisons contenaient du fentanyl, mais des briefings confidentiels au Congrès ont révélé que les saisies portaient sur du cocaïne plutôt que sur du fentanyl.

source:https://www.aljazeera.net/news/2025/11/19/%d8%aa%d8%b1%d8%a7%d9%85%d8%a8-%d9%88%d9%81%d9%86%d8%b2%d9%88%d9%8a%d9%84%d8%a7

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