Le dossier NovAsco, centré sur Hagondange et l’atelier de Nancy-Custines, illustre l’échec perçu des interventions publiques pour sauver des sites sidérurgiques en difficulté. Selon plusieurs médias, 213 M€ ont été versés depuis 2014 aux différents repreneurs d’Ascométal, dont 210 M€ par l’État et 3 M€ par la Région Lorraine, et le bilan se chiffre en 549 licenciements, dont 496 en Lorraine. La situation s’inscrit dans une lente descente entamée en 2014 avec le retrait du fonds d’investissement américain Apollo, alors que Ascométal comptait 1 800 salariés et plusieurs sites.
Le député mosellan Belkhir Belhaddad a déclaré : « sur l’utilisation de cet argent public, près de 200 M€ injectés en 11 ans et 4 redressements judiciaires, sans pouvoir finalement sauver le site. »
Contexte financier et chiffres clés du dossier NovAsco
Selon les éléments relatés par les médias, 213 M€ ont été versés depuis 2014 aux différents repreneurs d’Ascométal, dont 210 M€ par l’État et 3 M€ par la Région Lorraine. Le soutien public intervient dans un contexte où le groupe, autrefois employant 1 800 salariés, a vu ses activités se réduire jusqu’à la liquidation de trois des quatre sites du groupe, notamment à Hagondange et à Nancy-Custines. Le chiffre total de 549 licenciements est annoncé, avec 496 postes concernés en Lorraine.

Réactions locales et implications sociales
Au-delà de l’analyse financière, le dossier met en lumière l’impact social majeur: 496 postes perdus en Lorraine sur un total de 549 licenciements. Des élus demandent désormais une clarification des choix publics et soulignent la difficulté à sauver des industries stratégiques malgré les injections financières. Le débat public porte notamment sur l’évaluation de l’usage des fonds et la cohérence des interventions pour éviter de répétées vagues de suppressions d’emplois.