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André Chandernagor, ancien ministre délégué aux Affaires européennes et premier président de la Cour des comptes, est décédé mardi à l’âge de 104 ans. L’information a été relayée par la mairie d’Aubusson, après contact avec la famille du haut fonctionnaire, selon ICI Creuse. Né en 1921 dans la Vienne, il s’était imposé comme une figure majeure de la vie politique française et avait largement marqué la Creuse.
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À Aubusson et dans la Creuse, une figure politique marquante
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Député de la Creuse pendant 23 ans, André Chandernagor a participé à la vie publique de la région et a été une voix influente au sein de l’Assemblée nationale. Il a également occupé le poste de vice-président de l’Assemblée nationale en 1967-1968 et a poursuivi une carrière ministérielle dans le gouvernement de Pierre Mauroy, comme chargé des affaires européennes entre 1981 et 1983.
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Selon les informations relayées par ICI Creuse, la carrière du haut fonctionnaire s’est poursuit après son passage au gouvernement, avant d’être nommé premier président de la Cour des comptes en décembre 1983 puis premier président honoraire en 1990.
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Parcours ministériel et rôle à la Cour des comptes
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Dans le cadre du gouvernement Mauroy, il est nommé ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé des affaires européennes, de 1981 à 1983. En décembre 1983, il devient premier président de la Cour des comptes, fonction qu’il occupe jusqu’en 1990, puis qu’il reconduit comme premier président honoraire.
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Sa dernière prise de position publique remonte à 2017, lorsqu’il a soutenu Jean-Baptiste Moreau, candidat LREM aux législatives en Creuse. Sa famille et des figures locales restent liées à la Creuse, et son fils Thierry Chandernagor a été président du Conseil général entre 1992 et 1994; il est également père de Françoise Chandernagor, haut-fonctionnaire et femme de lettres, membre de l’Académie Goncourt.
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Héritage et liens avec la Creuse
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La disparition d’André Chandernagor marque la fin d’une trajectoire qui a mêlé service public national et attachement à la Creuse. Sa vie publique a laissé une trace durable dans les institutions françaises et dans la mémoire locale d’Aubusson et de la Creuse.