Plusieurs sources décrivent une hausse des tarifs à la pompe liée aux certificats d’économie d’énergie, ou CEE. « je m’attends à ce que les prix à la pompe augmentent […] de l’ordre de 4 à 6 centimes par litre », a déclaré Olivier Gantois, directeur de l’Ufip Énergies et mobilités, et il précise que ce dispositif pèse actuellement d’environ 11 centimes dans le prix du litre de carburant. À la différence du gaz et de l’électricité, le marché des carburants « n’est pas régulé », rappelle Olivier Gantois. « Marges nettes des distributeurs », et selon les analyses, les marges seraient de l’ordre de 1 à 2 centimes d’euro. Donc, « tous les volumes d’énergie vendus en 2026, donc dès le premier janvier, les obligations vont augmenter de cet ordre de grandeur ».
À partir du 1er janvier 2026, les carburants vont augmenter
Selon Ouest-France, un décret sur les certificats d’économie d’énergie (CEE), considéré comme une « quasi-taxe » selon la Cour des comptes, va engendrer une augmentation des prix. « On va avoir une augmentation de l’ordre de cinq à six centimes par litre de carburant le 1er janvier », confie Olivier Gantois, porte-parole des pétroliers, à Ouest-France. D’après les chiffres évoqués, le litre de SP98 passerait à 1,88 €, celui du SP95 à 1,80 € et le gazole à 1,77 €. Concrètement, le décret sur les CEE s’applique comme une taxe sur les consommations d’énergie et oblige les fournisseurs à financer des actions pour réduire leur consommation et leurs émissions de CO2. »
En parallèle, Engie annonce une hausse moyenne « d’environ 3,5 % » dès janvier prochain pour les abonnés « Passerelle », en lien avec les CEE et une autre obligation destinée à soutenir le biogaz. EDF et TotalEnergies de leur côté n’ont pas encore communiqué à ce sujet.

Pour situer l’impact, le prix moyen des carburants et les chiffres évoqués peuvent être recoupés avec les relevés. Par exemple, le litre de gazole se négocie autour de 1,697 € et SP95-E10 autour de 1,707 €, et on anticipe une hausse des prix dès le 1er janvier.

Enfin, la réforme est décrite comme une incitation à réduire la consommation et les émissions de CO2 et les chiffres européens entourant ces mécanismes se précisent, tandis que les opérateurs adaptent leur politique tarifaire selon les marchés et les marges.