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Le budget de la Sécurité sociale pour 2026 est au cœur des débats politiques en France. Le gouvernement veut anticiper les effets d’un éventuel retard ou d’un défaut d’adoption du PLFSS et demande une étude sur les conséquences potentielles pour les remboursements et la continuité des prises en charge.
Budget de la Sécurité sociale et les analyses demandées à Paris
Le Premier ministre a demandé à Pierre Pribile de transmettre « l’ensemble » des scénarios des « conséquences » opérationnelles, juridiques ou financières, notamment en matière de remboursements, liées « à un retard ou un défaut d’adoption » du PLFSS pour 2026, afin d’évaluer les risques et les options de continuité budgétaire. Cette consultation vise à clarifier les hypothèses et à éviter une absence de budget qui pourrait fragiliser le pilotage de la Sécurité sociale.

Conséquences sur les remboursements et le déficit potentiel
« L’absence d’un budget « nous amènerait à une perte de contrôle total du pilotage de la Sécurité sociale, qui conduirait à 29 ou 30 milliards d’euros de déficit l’an prochain », a mis en garde jeudi Sébastien Lecornu.
« Est-ce qu’il y a un schéma dans lequel nous pouvons nous permettre qu’il n’y ait pas de projet de loi de finances pour la Sécurité sociale ? La réponse est non », a martelé le Premier ministre à l’Assemblée. Sébastien Lecornu refuse néanmoins d’activer l’article 49.3 de la Constitution pour faciliter son adoption, lancant aux députés : « Vous ne souhaitez être responsables de rien ».

Évolution parlementaire et prochaines étapes
Le Sénat a largement adopté jeudi 4 décembre 2025 la partie dédiée aux recettes du budget de l’État pour 2026, après l’avoir largement remaniée par rapport à la version du gouvernement, et l’examen du PLFSS se poursuit à l’Assemblée. Dans ce contexte, le gouvernement maintient sa ligne sur l’adoption du texte et poursuit les discussions avec les deux chambres.
Sébastien Lecornu a aussi précisé son opposition à l’activation de l’article 49.3 de la Constitution pour faciliter l’adoption, et a réitéré les propos tenus à l’Assemblée : « Vous ne souhaitez être responsables de rien. »