Home ActualitéProtoxyde d’azote au volant: où va la législation en France

Protoxyde d’azote au volant: où va la législation en France

by charles
France

Plusieurs titres reprennent le même drame: la mort de trois jeunes liée à l’usage du protoxyde d’azote au volant, et un débat public sur la législation nécessaire pour endiguer ce phénomène dangereux. Des associations et des avocats estiment que la réglementation en vigueur est insuffisante pour prévenir les accidents et dissuader les consommateurs. La question centrale porte sur le statut juridique du protoxyde d’azote et sur la manière dont il peut être encadré sans entraver des usages légitimes, comme en pâtisserie. Des voix appellent à une clarification rapide via une éventuelle inscription du protoxyde d’azote sur une liste de substances réglementées, tandis que d’autres mettent en avant les enjeux pratiques et juridiques en jeu.

En France, où en est la législation sur le protoxyde d’azote au volant

Un nouveau drame provoqué par l’usage de protoxyde d’azote au volant a provoqué la mort de trois jeunes conducteurs. “Ce nouvel événement tragique vient s’ajouter à une liste déjà trop longue d’accidents imputables à cette pratique dangereuse, principalement chez les jeunes conducteurs. Si la vente de protoxyde d’azote pour son usage détourné est désormais encadrée, force est de constater que la réglementation actuelle est clairement insuffisante pour endiguer le phénomène.” rappelle 40 Millions d’Automobilistes.

Le texte qui encadre la vente du produit a été évoqué comme point de départ du débat: le protoxyde d’azote est-il un stupéfiant? La réflexion s’organise autour de la potentialité d’un statut plus strict et d’une harmonisation des règles, notamment sur l’ANSM qui décide si oui ou non tel produit est classé comme stupéfiant. Dans le cas du protoxyde d’azote, « C’est la première question que doit poser la loi. On a eu le même débat sur certains produits dérivés du CBD. Il faut laisser le temps au droit de se saisir du phénomène. Le droit doit appréhender le protoxyde d’azote comme stupéfiant. C’est l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et du produit de Santé, l’ANSM, qui décide si oui ou non tel produit est un stupéfiant. Dans le cas du protoxyde d’azote c’est compliqué, dans la mesure où ce produit est utilisé de façon tout à fait légale dans la pâtisserie par exemple et certainement d’autres applications.» explique Maître Jean-Baptiste Le Dall.

\"Photo
Illustration des débats sur la législation du protoxyde d’azote au volant

Les cadres juridiques restent à préciser, mais les textes conservent que la décision sur le statut du protoxyde d’azote relève de l’ANSM, à même de trancher sur une éventuelle qualification de stupéfiant, ce qui conditionne le cadre légal de l’achat et de l’usage.

Des avis et alternatives juridiques exprimés par l’ANSM et des associations

La réglementation actuelle est jugée insuffisante par 40 Millions d’Automobilistes et d’autres associations, qui appellent à une clarification rapide du cadre juridique. Selon Maître Le Dall, il faut envisager le protoxyde d’azote comme stupéfiant et confier au droit le soin de trancher, tout en tenant compte des usages légitimes. « C’est la première question que doit poser la loi. On a eu le même débat sur certains produits dérivés du CBD. Il faut laisser le temps au droit de se saisir du phénomène. Le droit doit appréhender le protoxyde d’azote comme stupéfiant. C’est l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et du produit de Santé, l’ANSM, qui décide si oui ou non tel produit est un stupéfiant. Dans le cas du protoxyde d’azote c’est compliqué, dans la mesure où ce produit est utilisé de façon tout à fait légale dans la pâtisserie par exemple et certainement d’autres applications.»

En parallèle, les articles soulignent les défis d’appliquer un cadre strict sans pénaliser des usages professionnels légitimes, et appellent à une approche équilibrée en matière de sécurité routière.

You may also like

Leave a Comment