Un ouvrier de 46 ans est mort ce 9 décembre 2025 sur le chantier de la ligne C du métro de Toulouse, après avoir été écrasé par une machine d’environ 30 tonnes. Les secours sont rapidement intervenus mais l’homme a été déclaré mort sur place. Une enquête est ouverte sous l’autorité du parquet et l’inspection du travail doit mener ses propres investigations. Le chantier, lancé fin 2022, vise à une ligne de 27 kilomètres qui doit ouvrir fin 2028 et a déjà connu d’autres incidents graves dans le passé.


À Toulouse, un ouvrier tué sur le chantier de la ligne C du métro
Selon Tisséo, l’homme de 46 ans a été écrasé par une machine lourde d’environ 30 tonnes et les secours ont été rapides; l’homme est mort sur place. Aucun autre blessé n’a été enregistré selon Tisséo, qui annonce la mise en place d’une cellule psychologique pour les personnes touchées.
La ligne, qui doit être mise en service en 2028, a été marquée par d’autres épisodes graves au cours des travaux débutés fin 2022, notamment l’effondrement du tablier d’un viaduc à Labège en mars 2024 qui avait fait un mort et trois blessés.
Selon La Dépêche du Midi, l’ouvrier était en formation. « C’est horrible. Je le connaissais. C’était un chic type. J’en ai la chair de poule », a raconté l’un de ses collègues.
Investigation et mesures après l’accident
Une enquête est ouverte par le parquet et l’inspection du travail; les autorités indiquent qu’elles mèneront leurs propres investigations pour déterminer les circonstances exactes et les éventuels manquements à la sécurité. La régie Tisséo rappelle la mise en place d’une cellule psychologique pour les personnes touchées et précise que le chantier comprend 27 kilomètres de voies et l’usage d’un tunnelier.
Des incidents antérieurs sur ce chantier, dont l’effondrement du tablier d’un viaduc à Labège en mars 2024 et, en 2025, des fissures et l’effondrement d’un plancher dans le quartier Bonnefoy, ont été évoqués par les autorités et les médias. En parallèle, la régie publique des transports de Toulouse, Tisséo, a été condamnée à 200 000 euros d’amende pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public lié à la construction de la troisième ligne du métro.