Home ActualitéAudience décisive sur l’A69: poursuite du chantier en jeu

Audience décisive sur l’A69: poursuite du chantier en jeu

by charles
France

La justice administrative examine l’avenir de l’A69, l’autoroute Castres-Toulouse, alors que les travaux reprennent sur le tracé après des épisodes juridiques et des décisions adverses. L’audience décisive se tient à Toulouse, et les opposants redoutent une reprise accélérée qui pourrait tenir les délais annoncés. Le dossier mêle enjeux environnementaux, calendrier de livraison et chiffres fournis par le maître d’œuvre, qui affichent des avancées importantes mais restent contestés.

\n\n

\n Vue d’ensemble du chantier A69 avec engins et camions\n
Chantier A69 à proximité de Castres et Toulouse
\n

\n\n

A69: décision judiciaire et avancées, scène d’ensemble

\n\n

Selon Atosca, maître d’œuvre, 82% des terrassements et 95% des ouvrages d’art sont désormais réalisés, et le chantier est entré dans une phase finale avec la préparation du revêtement, prévu à partir de janvier pour environ 500 000 tonnes. Le dossier rappelle que le tracé est en grande partie avancé, malgré les contestations des opposants qui dénoncent des chiffres à vérifier et des retards potentiels. Début septembre, Martial Gerlinger, directeur général d’Atosca, avait déclaré: « je suis là pour respecter un contrat, pour livrer une autoroute attendue sur ce territoire, je suis là bien entendu pour respecter les décisions de justice et je n’ai rien d’autre à dire à ce sujet ».

\n\n

\n Chantier A69 avec camions et engins en mouvement\n
Les travaux avancent sur le tracé Castres-Toulouse
\n

\n\n

Du côté politique et juridique, le gouvernement et le concessionnaire ont sollicité un sursis à exécution qui a permis la reprise des travaux après l’arrêt prononcé en février. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a répété à la mi-novembre qu il souhaitait « mettre en route cette autoroute d’ici au mois d’octobre 2026 » et espérait que l’audience permette de « clarifier » les choses, espérant voir le chantier « continuer sereinement pour tenir les délais ».

\n\n

La voix des opposants est relayée par La Voie est libre (LVEL), qui appelle à des rassemblements et dénonce un risque de partialité. LVEL a aussi engagé une action pénale et un référé environnemental pour obtenir de nouveau la suspension, mais la requête a été rejetée et les magistrats visés ont été maintenus par la cour, élargissant la composition à cinq juges.

\n\n

Le rapporteur public favorable à la poursuite et les suites possibles

\n\n

Le rapporteur public s’est prononcé en faveur de la poursuite du chantier lors de l’audience du 9 décembre, estimant que la décision du tribunal administratif exigeant l’arrêt des travaux ne répondait pas à une « raison impérative d’intérêt public majeur ». Cette position ouvre la voie à une issue favorable pour la poursuite, selon les conclusions adressées aux parties. Le dossier prévoit désormais un dénouement dans les jours qui suivent les fêtes.

\n\n

Dans le cadre de ce dossier, les chiffres et les échéances restent au cœur des débats: l’ouverture de la voie rapide de 53 kilomètres est visée pour 2026, mais les recours et les procédures liées à l’emprise du chantier persistent. Les opposants estiment que les enjeux environnementaux justifient des délais supplémentaires, tandis que les autorités soutiennent l’utilité publique et l’aménagement du territoire.

\n\n

Calendrier et perspectives pour l’avenir

\n\n

Si la Cour administrative d’appel suit les conclusions du rapporteur public, les travaux pourraient se poursuivre sans interruption majeure jusqu’à l’ouverture prévue en octobre 2026. L’affaire illustre les tensions entre développement infrastructurel et protection de l’environnement, avec des recours et des contre-arguments qui persisteront au-delà de la décision.

You may also like

Leave a Comment