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Cinq semaines seulement après le passage dévastateur de l'ouragan Melissa, la Jamaïque démontre une capacité de rebond exceptionnelle. Avec près de 300 000 visiteurs enregistrés depuis la réouverture, le secteur du tourisme en Jamaïque envoie un signal fort au monde entier : l'île est ouverte et résiliente malgré les défis de la reconstruction.
Une reprise touristique vigoureuse après l'Hurricane Melissa
Malgré les dommages étendus causés par l'Hurricane Melissa sur la ceinture touristique de l'île, les voyageurs affluent de nouveau en masse vers cette destination caribéenne. Lors d'un événement organisé pour le personnel de l'aéroport international Sangster (SIA), le ministre du Tourisme, Edmund Bartlett, a dévoilé des chiffres encourageants qui témoignent de la rapidité de la reprise touristique.
« Cinq semaines après, nous sommes fiers d'avoir accueilli 180 000 visiteurs en séjour et 114 000 croisiéristes. Nous avons atteint près de 300 000 visiteurs depuis que nous avons recommencé à opérer », a déclaré le ministre, soulignant la vitalité du secteur.
Les aéroports : porte d'entrée pleinement opérationnelle
Bien que certaines zones soient encore en pleine reconstruction suite aux destructions majeures, Edmund Bartlett a tenu à rassurer les marchés internationaux : l'accès au pays est fluide et sécurisé. La priorité absolue a été donnée à la remise en état des infrastructures d'accueil critiques.
« La première chose que je voulais que le monde comprenne, c'est que nos points d'entrée sont prêts. Les trois aéroports de la Jamaïque sont opérationnels », a-t-il affirmé, précisant que l'aéroport de Montego Bay (MBJ) était parfaitement en mesure de gérer le flux de visiteurs.
Une résilience face à des conditions climatiques historiques
Le ministre a mis en perspective l'ampleur du défi relevé par la Jamaïque, comparant la taille du pays au « King's Ranch » du Texas face à un événement d'une intensité rare. Il a décrit la tempête comme étant probablement le pire événement météorologique de l'histoire de l'hémisphère, les experts débattant encore pour classer Melissa en catégorie 5 ou dans une hypothétique « catégorie X ».
Selon les données évoquées par le ministre, l'île a dû faire face à des vents soutenus de près de 298 km/h (185 mph), avec des rafales atteignant par endroits les 405 km/h (252 mph). Ces chiffres vertigineux soulignent d'autant plus l'exploit logistique et humain que représente ce retour rapide à l'activité touristique.