La vigilance météo évolue ce mercredi dans le sud et le centre-est du pays. Météo-France a abaissé la vigilance rouge pour les crues dans l’Hérault et la décrue se poursuit après des précipitations record dans la région. L’Ardèche et la Drôme passent en vigilance orange neige et verglas à partir de 18 heures, et une perturbation active est attendue durant la nuit prochaine. Le risque de neige en plaine et de verglas sur les routes persiste dans certaines zones, tandis que les autorités appellent à la prudence sur les cours d’eau et les chaussées. Selon le dernier bulletin de Vigicrues, « Des débordements dommageables seront encore observés ce mercredi », notamment dans le secteur d’Agde. Déclin progressif des niveaux et retour à des conditions plus clémentes sont attendus, mais les conditions hivernales restent instables dans la région.
Vigilance crues et neige-verglas dans l’Hérault et les départements voisins
Dans l’Hérault, le fleuve a atteint un niveau haut plateau de 3,55 m lundi à 20 h, et la préfecture précise qu’il faut remonter à novembre 1994 pour observer une crue comparable à Agde. À 6 h 30 mercredi, le niveau est redescendu à 3,22 m et Vigicrues prévoit un nouveau recul à 3,10 m à 10 h. La décrue se poursuit, mais des débordements dommageables restent possibles dans certaines zones.

Neige et verglas attendus dans l’Ardèche et la Drôme
Parallèlement, un épisode neigeux est attendu dans la vallée du Rhône et en Auvergne-Rhône-Alpes. Météo-France prévoit de placer l’Ardèche et la Drôme en vigilance orange neige et verglas entre 18 h mercredi et 6 h jeudi; les chutes de neige pourraient atteindre 5 centimètres en plaine, davantage sur les hauteurs, rendant la circulation difficile durant les fêtes. Une perturbation traversera la région dans la nuit de mercredi à jeudi, résulte du conflit entre l’air froid venu du nord et l’air doux et humide remontant de Méditerranée. Des pluies verglaçantes sont possibles dans le sud des départements concernés.

Les autorités appellent à la prudence sur les routes et les cours d’eau, et rappellent que les conditions peuvent évoluer rapidement selon les couches d’air et les précipitations résiduelles. Des régions déjà touchées par les inondations temporaires peuvent connaître des réactivations localisées si les pluies reprennent ou si le réchauffement nocturne est insuffisant.