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La Commission européenne a entendu les réserves formulées par la France et d’autres États membres sur l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur et a accepté d’actionner des clauses de sauvegarde pour mieux protéger l’agriculture européenne. Cette démarche vise à limiter les effets potentiels des concessions commerciales et à préserver les filières agricoles françaises et européennes, selon les informations recueillies auprès de la porte-parole du gouvernement.
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Bruxelles et Paris actent des clauses de sauvegarde pour l’agriculture
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Selon les informations communiquées, la Commission a pris en compte les objections exprimées par la France et d’autres États membres et a opté pour l’activation des clauses de sauvegarde afin de protéger l’agriculture européenne et ses filières sensibles. Cette étape, qui s’inscrit dans le cadre des discussions autour de l’accord Mercosur, vise à garantir un équilibre entre ouverture commerciale et souveraineté agricole.
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Réactions françaises et implications pour l’agriculture
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« permet aujourd’hui que l’Union européenne, et singulièrement la présidente (de la Commission, ndlr), ait entendu les réserves émises par ces pays-là et accepté d’actionner les clauses de sauvegarde »,
a-t-elle relevé lors du compte-rendu du Conseil des ministres.\n
Selon Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, ces propos témoignent d’une position ferme de Paris sur les protections agricoles et sur le maintien d’un cadre qui limite les concessions pour les filières sensibles.
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Contexte et calendrier de l’accord Mercosur
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Pour mémoire, l’accord entre l’Union européenne et Mercosur a été évoqué depuis plusieurs années et fait l’objet de débats autour des effets économiques et agricoles potentiels. L’annonce des clauses de sauvegarde intervient sans que des dates précises de mise en œuvre soient détaillées publiquement, laissant place à de possibles ajustements futurs selon l’évolution des marchés et des productions agricoles.