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Un foyer de nématode du pin, organisme ravageur dangereux pour les conifères, a été détecté pour la première fois en France, à Seignosse (Landes). Le ministère de l’Agriculture précise que ce ver microscopique est classé « organisme de quarantaine prioritaire » par la législation européenne et peut avoir un impact important s’il prolifère. Le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine va réunir les acteurs locaux concernés dans la journée et ordonner des mesures pour éviter sa propagation, ajoute-t-il. Selon le ministère, « S’il constitue un sérieux danger pour les pins, ce nématode ne présente en revanche aucun risque pour la santé humaine ou animale ».

Détection en France et cadre sanitaire
Un foyer de nématode du pin a été détecté à Seignosse, dans les Landes. Le laboratoire de référence de l’Anses a confirmé la présence de Bursaphelenchus xylophilus dans ce secteur. Ce ver microscopique est classé « organisme de quarantaine prioritaire » par l’Union européenne et des mesures de lutte obligatoires peuvent être instaurées pour éradiquer le foyer. Le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine a annoncé qu’il réunirait les acteurs locaux concernés afin d’arrêter des mesures pour éviter sa propagation et son extension à d’autres massifs forestiers. Selon les autorités, ce nématode ne présente en revanche aucun risque pour la santé humaine ou animale, même s’il constitue un danger pour les pins.
Caractéristiques et propagation du nématode
Le nématode du pin (Bursaphelenchus xylophilus) est originaire d’Amérique du Nord et s’attaque principalement aux pins. Il se transmet de proche en proche par des coléoptères et bloque la circulation de la sève, provoquant la mort rapide des arbres infestés. La première détection dans l’Union européenne a eu lieu au Portugal en 1999, puis en Espagne en 2008, ce qui illustre la diffusion croissante de ce ravageur au cours des dernières décennies.

Réactions et mesures locales
La Draaf Nouvelle-Aquitaine appelle à « la plus grande vigilance sur les mouvements de bois de résineux ou de marchandises telles que les pierres, granits utilisant des palettes en bois pour leur transport, en provenance d’Espagne ou du Portugal », afin d’éviter l’importation involontaire de matières potentiellement infestées. Cette alerte s’inscrit dans le cadre de la surveillance officielle des organismes de quarantaine et des mesures que les autorités locales préparent pour limiter la propagation dans les massifs résineux de la région. D’autres collectivités et acteurs locaux préparent des plans de gestion et renforcent l’information auprès des professionnels et du grand public.