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Un homme afghan a été arrêté par le FBI aux États-Unis pour avoir planifié un attentat lors du jour des élections présidentielles. Selon les informations des services secrets, cet individu aurait été inspiré par l’État islamique et aurait eu l’intention d’attaquer une grande foule.
Détails de l’arrestation
Le suspect, âgé de 27 ans, est arrivé aux États-Unis il y a trois ans et résidait à Oklahoma City. Au cours des dernières semaines, il aurait intensifié ses préparatifs pour l’attentat, notamment en commandant des fusils AK-47, en vendant ses biens et en achetant des billets d’avion pour sa femme et son enfant afin qu’ils rentrent en Afghanistan.
Il prévoyait d’exécuter son attaque le 5 novembre, en collaboration avec un complice, qui serait le frère mineur de sa femme.
Un contact via Facebook
Les circonstances exactes qui ont conduit à l’intervention du FBI ne sont pas claires. Cependant, les services secrets avaient accumulé des preuves de la détermination des suspects à mettre leur plan à exécution.
Lorsque les deux hommes ont mis en vente des biens personnels sur Facebook, un informateur du FBI a répondu à leur annonce et a réussi à établir un contact. Il les a ensuite invités à un stand de tir, où ils ont commandé des armes à un agent infiltré du FBI se faisant passer pour un marchand.
Arrestation et charges
Le suspect a été arrêté lundi après avoir pris possession de deux AK-47 et de munitions. Son beau-frère a également été arrêté, mais en raison de son âge mineur, le ministère de la Justice a refusé de divulguer plus de détails à son sujet.
Statut d’immigration
Le 27-year-old est accusé de conspiration et de tentative d’assistance à l’État islamique, que les États-Unis considèrent comme une organisation terroriste étrangère. Il risque jusqu’à vingt ans de prison si reconnu coupable.
Il est arrivé légalement aux États-Unis en septembre 2021, peu après le retrait chaotique des troupes américaines d’Afghanistan, bénéficiant d’un visa d’immigrant spécial destiné aux Afghans ayant aidé les États-Unis, souvent au péril de leur vie et de celle de leurs proches, comme les interprètes et les agents de sécurité de l’ambassade de Kaboul.