Au cœur de l’intensification d’une guerre d’extermination dans la bande de Gaza, une nouvelle tragédie a frappé la communauté journalistique internationale. Les journalistes Anas Al-Sharif et Mohammed Quraqa, accompagnés des photographes Mohammad Noufal et Ibrahim Zaher, ont été assassinés lors d’une frappe aérienne ciblant une tente de journalistes à proximité de l’hôpital Al-Shifa à Gaza.
Cette attaque a suscité un vaste émoi sur les réseaux sociaux. De nombreux journalistes et blogueurs ont dénoncé ce meurtre comme une opération délibérée visant à étouffer la voix de la vérité face à la machine d’occupation israélienne. Ils soulignent que cet acte n’est pas un incident isolé, mais une étape préméditée dans la stratégie visant à museler les témoins et à censurer la parole libre, perçue comme une menace plus redoutable que toute déclaration officielle ou manifestation.
Les commentateurs affirment que l’occupation ne se limite pas à la mise à mort physique des journalistes, mais cherche également à assassiner la vérité elle-même. Cette vérité dévoile le visage brutal et inhumain de ce qui est sans doute la plus longue et la plus sale occupation de l’histoire.
Un tweet poignant résume ce sentiment : « Anas Al-Sharif était un symbole de la résistance au déplacement depuis le nord de Gaza pendant toute la guerre. Son assassinat intervient alors même que l’occupation parle de son projet pour s’emparer de Gaza, un acte destiné à briser le moral et la volonté des habitants, en les poussant inconsciemment à fuir vers le sud. Une occupation criminelle ! »
Beaucoup considèrent que la cible portée contre Anas Al-Sharif et Mohammed Quraqa marque le début d’une nouvelle phase d’extermination et de nettoyage ethnique systématique contre le peuple de Gaza. Ce plan israélien vise à réduire au silence toute voix libre capable de révéler les crimes perpétrés contre les Palestiniens.
Un autre internaute observe : « Israël chancelle sous l’effondrement de sa narration médiatique mondiale. Le masque qui suscitait la pitié en Occident est tombé, dévoilant pleinement son visage criminel. L’assassinat d’Anas et de ses compagnons n’est pas un simple accident, mais une étape cruciale dans la stratégie israélienne avant l’offensive programmée sur Gaza, dans cette même zone… »
Les réactions insistent sur le fait que cette élimination vise à faire taire une vérité qui témoigne de la plus grande tragédie contemporaine : un génocide mondialement ignoré.
Un militant écrit : « La couverture médiatique de la famine imposée au peuple de Gaza était la véritable mission d’Anas Al-Sharif, une mission qu’Israël n’a pas tolérée. »
Un autre ajoute : « Anas et Mohammed sont morts comme les habitants de Gaza : affamés, assiégés, résilients… et abandonnés par un ordre mondial incapable de supporter le reflet de son échec diffusé sur Al Jazeera. Le monde n’a trouvé la paix que lorsque ces deux voix se sont tues, ces voix qui, chaque jour, démasquaient une vérité que personne ne voulait entendre : Gaza continue de donner naissance à des âmes libres malgré la mort, le siège et la faim. Alors, les décideurs ont ordonné de les exclure, de les faire taire, et la « conscience mondiale » a choisi d’ignorer l’alarme plutôt que d’éteindre l’incendie. »
Des activistes qualifient Mohammed et Anas de porte-voix de la vérité et de témoins privilégiés du plus grand génocide contemporain. Leur mort s’ajoute à la longue liste des journalistes martyrs qui, au fil du temps, ont renforcé leur détermination à révéler les réalités de cette tragédie.
Un témoignage notable déclare : « Anas savait que l’occupation allait l’assassiner avant même le début de l’opération. Il disait que sa mise à mort serait le signal du lancement de l’offensive militaire sur Gaza. Il est parti, et l’agression a réellement commencé de manière indescriptible, les attaques ne cessent pas dans les quartiers Al-Zaytoun et Al-Sabra. »
Une question lancinante se pose : qui racontera au monde la famine et le génocide après la disparition d’Anas ? Qui dira que les enfants de Gaza manquent de lait et de nourriture ?
Un message partagé appelle à ne pas oublier Gaza, évoquant la dernière volonté d’Anas : « N’oubliez pas Gaza, c’est la promesse du martyr de ne jamais oublier Gaza tant que nous vivrons. N’oubliez pas de prier pour lui, car il a donné sa vie pour la vérité. Qu’Allah l’accueille au paradis, ainsi que tous les martyrs innocents. »
Certains internautes considèrent Anas Al-Sharif comme l’un des journalistes les plus importants au monde actuellement. Il couvrait la zone la plus dangereuse de la planète, bravant les risques pour révéler la plus atroce famine organisée de l’histoire moderne.
Un tweet célèbre le courage d’Anas : « Il n’est pas seulement le journaliste arabe le plus important, ni seulement le plus important de la région, mais bien le journaliste le plus crucial du monde en ce moment. Israël a assassiné le journaliste le plus brave et le plus essentiel, qui couvrait la zone géographique la plus dangereuse et risquait sa vie pour dévoiler le crime de famine organisé le plus horrible au monde et dans l’histoire récente. »
En parallèle, beaucoup relèvent l’effondrement de la narration médiatique de l’occupation, désormais dévoilée dans sa vérité brutale par des regards libres ayant exposé ses crimes et scandales. Cette réalité la rend désormais rejetée sur la scène internationale, dépourvue de toute légitimité populaire.
Anas Al-Sharif est décrit comme la voix de Gaza, la voix de la vérité et des affamés et orphelins ayant souffert de la guerre pendant 22 mois. Son assassinat s’intègre dans une entreprise plus vaste visant à faire taire ce qu’il reste de la ville avant le début d’un génocide à grande échelle.
Un message émouvant révèle : « Anas a rejoint son père martyr, Mohammed a rejoint sa mère assassinée par l’occupation à l’hôpital Al-Shifa. Ces voix de la vérité sont désormais témoins du plus grand génocide humain, rejoignant la caravane des martyrs du journalisme, une mission que les assassinats n’ont fait qu’intensifier. »
Pour certains, l’assassinat d’Anas Al-Sharif n’est que la face visible d’un crime plus vaste, celui qui prépare l’élimination de ce qui reste de la ville après avoir réduit au silence les regards courageux et indépendants dans ses ruelles et camps, illustrant l’épreuve réelle des positions européennes récemment exprimées contre les menaces israéliennes.
Un dernier message souligne : « L’assassinat d’Anas n’était pas seulement un ciblage personnel, mais un message clair : effacer la vérité, faire disparaître les témoins et museler la voix de Gaza. »
Les blogueurs convergent pour qualifier l’assassinat d’Anas Al-Sharif, de Mohammed Quraqa et des autres journalistes comme un crime israélien grave, une violation flagrante des lois internationales, des normes mondiales et un prolongement d’une politique systématique qui place Tel-Aviv au cœur d’accusations de crimes contre l’humanité et de génocide envers les Palestiniens.