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Lors d’une récente visite à Damas, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a rencontré le nouveau dirigeant syrien, Ahmed al-Scharaa, pour discuter des droits des femmes et des minorités. Cependant, cette rencontre a été marquée par un accueil glacial, Baerbock n’ayant pas reçu de poignée de main de la part d’al-Scharaa.
Contexte de la visite
Cette visite a lieu après le renversement de l’ancien président syrien, Baschar al-Assad, il y a environ un mois. Ahmed al-Scharaa, qui était auparavant connu sous le nom d’Abu Mohammed al-Djolani, est désormais le leader de l’organisation islamiste Hay’at Tahrir al-Cham (HTS). La rencontre s’est déroulée au palais où Assad a longtemps exercé son pouvoir.
Une rencontre symbolique
Au début de la rencontre, al-Scharaa a accueilli Baerbock et son homologue français, Jean-Noël Barrot, au bout d’un long tapis rouge. Alors qu’il a tendu la main à Barrot, il a choisi d’ignorer Baerbock, un geste qui reflète des coutumes de rencontre très strictes vis-à-vis des femmes dans son milieu. Barrot, après avoir placé sa main sur le cœur, a finalement serré la main d’al-Scharaa, ce qui a ajouté une certaine tension à l’atmosphère.
Les enjeux des droits
Al-Scharaa a rompu ses liens avec Al-Qaïda et l’État islamique, bien que des rapports suggèrent que la direction de la HTS maintienne des contacts avec ces groupes. Baerbock a souligné l’importance de juger le nouveau régime par ses actions. Elle a exprimé sa volonté de soutenir la population syrienne à cette étape critique, malgré les réserves concernant la légitimité du nouveau pouvoir.
Réactions et perspectives
Le refus de la poignée de main a suscité des réactions variées. Certains analystes voient cela comme un signe du mépris envers les représentantes féminines, tandis que d’autres soulignent les défis que rencontre la communauté internationale pour établir un dialogue constructif avec les nouvelles autorités syriennes. La situation en Syrie reste complexe et délicate, et les discussions sur les droits des femmes et des minorités sont plus cruciales que jamais.