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Un appel baptisé Bloquons tout vise à mettre la France à l’arrêt le mercredi 10 septembre 2025, avec des actions prévues à Grenoble et en Isère et d’autres rassemblements annoncés dans plusieurs villes de la région. Le mouvement, né via une boucle Telegram et structuré autour de mots d’ordre tels que Boycott, désobéissance et solidarité, se présente comme une journée d’action ciblée et d’occupation d’axes stratégiques. À Grenoble, les initiatives circulent déjà sur les réseaux : des actions matinales dès 6 heures sur des axes clés comme Porte de France, le rond-point Ikea, le Pont de Catane et le boulevard Jean-Pain, suivies d’une manifestation à 16 heures au départ de la place Victor-Hugo en direction de la préfecture, puis d’une assemblée générale au parc Paul-Mistral. Des pots de départ de François Bayrou sont prévus dans plusieurs villes, notamment à Grenoble lundi 8 septembre à 18 heures, place Docteur Léon Martin, et à Bourgoin-Jallieu à 19 h 15 devant la mairie et à Vienne, là aussi devant la mairie. Des rassemblements sont annoncés en Isère, par exemple à Vienne et Saint-Quentin-Fallavier, et plus largement, des blocages de raffineries, de gares ou d’axes routiers sont redoutés, selon Public Sénat.
À Grenoble et en Isère, le 10 septembre se précise
Le phénomène Bloquons tout est axé sur une mobilisation coordonnée autour de cibles stratégiques et de moments de convergence. Pour ses partisans, la journée doit démontrer une capacité à perturber plusieurs leviers économiques et administratifs, tout en s’inscrivant dans un cadre de protestation qui se veut non violente et collective. Le calendrier annoncé prévoit des convergences tôt le matin, puis une marche qui débute à 16 heures et se dirige vers l’institution préfectorale, avec une étape centrale au parc Paul-Mistral et une assemblée générale en fin d’après-midi. Le mouvement insiste sur le caractère idéologique de l’action, en s’appuyant sur le récit d’un ras-le-bol social et sur une volonté d’expression citoyenne.

Actions prévues et cibles visées
Les organisateurs citent comme cibles potentielles des rond-points et des axes routiers jugés stratégiques, des plateformes logistiques et des sites administratifs, avec une référence implicite à la préfecture au centre des opérations. Grenoble est évoquée comme hub pour des actions matinales et des rassemblements, avec un départ prévu de la place Victor-Hugo et une convergence vers la préfecture, puis une assemblée publique dans un parc municipal. Des échanges sur les réseaux sociaux évoquent des actions dès 6 heures et une logistique de soutien via des assemblées générales et des coordonnateurs locaux. À Bourgoin-Jallieu et à Vienne, des rassemblements similaires sont annoncés, prolongeant une dynamique qui se veut visible et coordonnée dans le département. Des scénarios de blocage de raffineries ou d’infrastructures sensibles restent redoutés, en l’absence de précisions sur le lieu ou l’heure exacts, ce qui alimente l’incertitude et les discussions entre partisans et adversaires du mouvement, selon les médias qui suivent l’affaire.
Réactions et contexte politique
Solidaires Isère est mentionné comme apportant un soutien matériel et politique à cette journée, renforçant l’aspect organisationnel et le volet militant du mouvement. De son côté, l’exécutif est décrit comme fragile; les publications évoquent une promesse d’une réponse sécuritaire ferme en cas de détonations d’actions simultanées ou de débordements. L’ampleur et la nature précise des actions restent incertaines à ce stade, et les organisateurs répètent que l’objectif est d’exprimer une colère sociale et de créer un effet de convergence territoriale. Des autorités locales s’en tiennent à des messages d’ordre public et de sécurité, appuyant une posture qui vise à maîtriser les risques et à garantir la sécurité des habitants et des acteurs économiques.