Lors de son déplacement à Grenoble le vendredi 14 février, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a présenté un plan ambitieux visant à lutter contre la criminalité organisée. Ce plan repose sur la création de « Villes de sécurité renforcée » pour contrer le narcotrafic, comme l’a rapporté franceinfo. Vingt-cinq villes sont concernées par ce dispositif, dont Grenoble, où l’annonce intervient quelques jours après une attaque dans un bar à la grenade, qui a fait 15 blessés.
Un dispositif ciblé
Grenoble figure parmi les 25 villes sélectionnées pour ce dispositif, mais le reste de la liste n’a pas encore été communiqué par le ministre. Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, a exprimé son souhait que sa ville soit incluse dans cette initiative : * »Je pense que Toulouse réunit les critères et que donc on va pouvoir s’attaquer à tout ça, »* a-t-il déclaré. Il a salué l’approche de Bruno Retailleau, qui privilégie un travail de fond plutôt que des actions spectaculaires et ponctuelles.
Trois volets stratégiques
Bruno Retailleau a mis en avant trois points stratégiques pour combattre le trafic de drogue :
- Volet judiciaire : Démanteler les réseaux et identifier les individus les plus dangereux.
- Dimension sécuritaire : Reprendre le contrôle de l’espace public, avec des policiers et des gendarmes présents dans les rues, les immeubles et sur les routes, accompagnés de contrôles.
- Aspect administratif : Effectuer des contrôles dans les commerces pour prévenir le blanchiment d’argent et vérifier la situation des étrangers.
Ce dispositif de « Villes de sécurité renforcée » représente une nouvelle étape dans la lutte contre la criminalité en France, mettant l’accent sur une approche systématique et durable pour répondre à la menace du narcotrafic et améliorer la sécurité publique.