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Dans le cadre des discussions sur le budget 2025, la députée insoumise Clémence Guetté a vivement critiqué le gouvernement, affirmant que les macronistes « n’assument pas » le projet de budget proposé.
Des critiques acerbes de Clémence Guetté
« Ce à quoi on a assisté, c’est la macronie en déliquescence totale, » a déclaré Clémence Guetté lors de son intervention sur franceinfo le 29 octobre. Cette remarque est survenue après l’ouverture des discussions à l’Assemblée nationale concernant le projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS). L’élue a souligné le fait que le camp présidentiel semble désuni, notant que « les bancs sont clairsemés depuis le début des débats » et a ajouté, « Ils n’étaient pas là, ils étaient quatre, les quatre cadres du parti. » Elle a ainsi remis en question la légitimité du budget, en le qualifiant de « budget de Monsieur Barnier. »
Mobilisation des syndicats de santé
Parallèlement, quatre syndicats des personnels de santé, à savoir la CGT, FO, Solidaires et Unsa, ont appelé à une journée de mobilisation pour dénoncer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025. Cette mobilisation est accompagnée d’un préavis de grève nationale reconductible, allant du 4 novembre au 21 décembre. Les syndicats déplorent que l’augmentation prévue de 2,8% des dépenses de l’assurance-maladie et de 3,1% des établissements publics de santé « sont loin de répondre aux besoins » des professionnels de santé.
Le gouvernement et l’intelligence artificielle
Le gouvernement projette également d’utiliser l’intelligence artificielle pour contrôler et verbaliser trois nouvelles infractions au code de la route. Ces infractions incluent l’usage du téléphone au volant, le non-port de la ceinture de sécurité, et le non-respect des distances de sécurité. Ce projet, bien qu’il figure dans l’annexe du projet de loi de finances pour 2025, devra encore être débattu à l’Assemblée. L’association 40 Millions d’automobilistes a déjà exprimé son mécontentement envers « le recours à outrance au système de verbalisation automatique ».
Revers pour l’exécutif
Lundi soir, l’exécutif a subi un revers avec le rejet des trois premiers articles du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), y compris la révision du déficit de la sécurité sociale, qui a été revu à 18 milliards d’euros cet an, contre 10 milliards initialement prévus.
Images de la session parlementaire
