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Leclerc continue de s’imposer comme une enseigne de choix pour les consommateurs français, se plaçant à la sixième position d’un classement de popularité établi par EY-Parthenon, après avoir été neuvième en 2023 et dixième en 2022. Ce succès témoigne d’une **croissance continue et d’un attrait accru** pour son modèle unique dans le secteur de la grande distribution.
Leclerc : un modèle atypique qui rapporte gros
Leclerc connaît une forte expansion tant en France qu’à l’international, avec un chiffre d’affaires ayant dépassé les 48 milliards d’euros, représentant plus de 10 % de croissance en un an. L’enseigne a élargi sa présence au-delà des frontières françaises, s’implantant en Espagne, au Portugal, en Pologne et en Slovénie, ce qui témoigne de la solidité de son modèle coopératif.
Contrairement aux franchises traditionnelles, les magasins Leclerc sont dirigés par des entrepreneurs indépendants. Ce système coopératif permet une autonomie locale tout en bénéficiant de la force d’un groupe, ce qui confère à l’enseigne une agilité précieuse sur le marché.
Gravir les échelons sans gros diplôme, c’est possible
Leclerc mise sur un développement audacieux de ses équipes, privilégiant les compétences acquises sur le terrain. L’enseigne ne recherche pas seulement des CV prestigieux, mais des profils motivés ayant une bonne connaissance du commerce quotidien. Grâce à cette approche, les parcours professionnels peuvent mener de rayons modestes à des postes de direction.
Mathieu Dinasquet, directeur d’un centre Leclerc dans le Finistère, est un parfait exemple de cette philosophie. Il encourage les jeunes à poursuivre leurs ambitions avec un message motivant : « _Il faut foncer, à condition d’avoir la passion du commerce et du travail bien fait. Même si on ne peut pas être parfait, on peut toujours viser l’excellence._ »
Du CAP à la direction : seul le travail paie chez Leclerc !
Matthieu Dinasquet ne se contente pas d’un bureau et d’un titre. À seulement 27 ans, il gère une équipe de 83 personnes tout en restant actif sur le terrain. « _Ce matin encore, j’étais à la boulangerie à 4h30._ » Sa polyvalence et son engagement sont remarquables, souvent au prix de semaines dépassant les 60 heures de travail. Cependant, il apprécie sa liberté d’organisation, en soulignant : « _Je suis libre de m’organiser. Si j’ai un rendez-vous médical, je le cale sans problème._ »
Son parcours est également récompensé sur le plan salarial. Alors qu’il débutait comme boucher avec un salaire d’environ 1 950 euros nets par mois, il perçoit désormais entre 4 375 et 5 000 euros nets mensuels en tant que directeur. « _Il y a une grille salariale chez Leclerc, mais elle varie selon la taille du magasin et les responsabilités confiées._ » Ce parcours illustre qu’une ascension professionnelle est possible grâce à l’implication, sans nécessité de diplômes prestigieux.