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La récente décision du Conseil constitutionnel a suscité de vives réactions en France, notamment concernant la loi Duplomb, qui vise à réguler l’utilisation des néonicotinoïdes dans l’agriculture. En censurant l’article le plus controversé de cette loi, l’institution souligne l’importance du droit à un environnement sain, un principe fondamental ancré dans la Charte de l’environnement.
La censure des néonicotinoïdes
Le 7 août, le Conseil constitutionnel a annoncé la censure de l’article 2 de la loi Duplomb, qui prévoyait la réautorisation de trois pesticides de la famille des néonicotinoïdes. Cette décision est perçue comme un camouflet pour le gouvernement, qui peine à gérer la crise agricole actuelle.
Selon le Conseil, ces substances chimiques présentent des « incidences sur la biodiversité », ainsi que des « conséquences sur la qualité de l’eau et des sols » et « induisent des risques pour la santé humaine ».
Une mobilisation citoyenne forte
Un mois après le vote final de la loi, l’attente autour de l’avis du Conseil était palpable, surtout après qu’une pétition lancée par une étudiante ait recueilli plus de 2,1 millions de signatures. Cette pétition, déposée le 10 juillet sur le site de l’Assemblée nationale, demandait l’abrogation de la législation controversée.
Les réactions politiques
Suite à la décision, le président Emmanuel Macron a déclaré qu’il promulguerait la loi « dans les meilleurs délais ». Ce soutien est perçu comme une tentative de rassurer les exploitants agricoles, bien que le président ait préféré rester en retrait, craignant de devoir arbitrer entre les revendications des pétitionnaires et celles des syndicats agricoles, notamment la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA).
Une mobilisation sur le terrain
Le débat sur la loi Duplomb et l’utilisation des néonicotinoïdes continue de diviser l’opinion publique et les acteurs du secteur agricole. Une image forte de cette mobilisation a été capturée lors d’une manifestation à Paris, le 29 juin 2025, où des agriculteurs et des citoyens ont exprimé leurs préoccupations face à la législation actuelle.