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Après six mois d’utilisation en France, le Samsung Galaxy S25 Ultra m’a convaincu sur plusieurs points : design, qualité photo, performances et autonomie restent ses atouts, même si One UI 7 et Gemini n’ont pas tenu toutes leurs promesses.
Samsung Galaxy S25 Ultra : design, résistance et prise en main après six mois
Six mois après le test initial, le smartphone ne présente pas d’éclat apparent. À l’œil nu, seules quelques micro‑rayures sur l’écran et une ou deux traces sur les tranches sont visibles ; le coloris gris titane masque bien les marques. Le téléphone est tombé plusieurs fois au cours de la période, mais sans laisser de cicatrices majeures, ce qui témoigne d’une bonne tenue dans le temps.
Le gabarit est un point fort : malgré une dalle large de 17,5 cm (6,9 pouces), le poids de 218 g et la répartition permettent une prise en main confortable. Les tranches plates et les arêtes poncées renforcent cette impression d’équilibre et d’assurance lorsqu’on tient l’appareil.
Le dos reste épuré : une plaque grise titane, des modules photo empilés et un logo discret. Ce parti pris de retenue, à la différence de certains concurrents, semble avoir renforcé l’attrait du smartphone auprès des personnes autour de moi, qui souhaitaient fréquemment « le voir de plus près ».
One UI 7, Now Bar et Gemini : promesses incomplètes
L’interface conserve des qualités nettes : modernité, transparence, séparation claire des notifications et des raccourcis. Pourtant, certaines nouveautés présentent des limites concrètes après six mois d’usage.
Now Bar : une bonne idée pas encore aboutie
La Now Bar peine à devenir un réflexe quotidien. Peu d’applications en tirent parti, et les interactions restent limitées : pour la musique, on peut avancer, reculer ou mettre en pause, mais pas accéder directement à des playlists depuis l’écran de verrouillage. Sur Maps, le trajet n’apparaît pas systématiquement dans la Now Bar et, quand il y est, l’interaction avec une carte détaillée fait défaut.
Now Brief et Gemini : fonctionnels mais perfectibles
Now Brief avait pour but de centraliser et résumer les actions de la journée ; en pratique, l’information proposée m’a souvent paru inutile ou trop peu riche. L’assistant Gemini, intégré grâce au partenariat avec Google, montre des interactions convaincantes dans certains cas et des ratés dans d’autres.
Exemples conservés tels quels : la requête « à partir de ce que tu vois à l’écran, crée‑moi un tableau Excel sur Google Sheets » a reçu la réponse « d’accord », puis aucune création effective ; inversement, la commande « ajoute cet évènement dans l’agenda, et hop, c’était fait » a bien fonctionné. Ces incohérences indiquent que l’intégration est utile mais encore incomplète.
Photo, performances et autonomie : points solides du Galaxy
Sur la partie photo, le Galaxy S25 Ultra confirme sa polyvalence : cohérence colorimétrique entre capteurs, bons résultats de jour comme de nuit et rendu flatteur pour les sujets humains. J’ai pris des centaines de photos sans constat de dénaturation significative.
Le Snapdragon 8 Elite offre une fluidité et une puissance sans reproche ; la chauffe reste contenue, hormis lors de séries longues de prises de vue. L’ensemble délivre un bon équilibre entre rapidité et gestion thermique.
Concernant l’autonomie, l’expérience est globalement satisfaisante : en usage modéré à normal, le smartphone tient jusqu’à deux jours, parfois une journée et demie. En revanche, la charge reste un point faible : il faut souvent compter environ une heure pour atteindre un niveau satisfaisant, ce qui est en retrait face à certains concurrents chinois.
Recommandation après six mois
Après un semestre d’usage quotidien, je recommande toujours le Samsung Galaxy S25 Ultra. Il reste un flagship sûr : design réussi, robustesse réelle, autonomie rassurante, performances stables et un excellent rendu photo. Les promesses logicielles de One UI 7 et de Gemini nécessitent encore des ajustements, et la recharge mérite un renforcement, mais cela n’entame pas l’expérience globale.
Son prix de lancement était de 1 349 € ; il est désormais proposé à des tarifs plus attractifs, ce qui renforce son intérêt pour qui cherche polyvalence et longévité logicielle.
« il est bien, mais qu’est‑ce qu’il est est encombrant »