Table of Contents
Appel à l’abrogation des réformes chômage et retraites par Sophie Binet
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a exprimé ce mercredi 25 septembre 2024, lors d’une rencontre avec le gouvernement à Matignon, sa demande d’enterrer les réformes en cours concernant l’assurance chômage et d’abroger la réforme des retraites.
Les exigences de la CGT
Au cours de ce second jour de discussions entre les partenaires sociaux et le Premier ministre, Sophie Binet a souligné à Michel Barnier et à la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, « la nécessité d’enterrer définitivement la réforme de l’assurance chômage et de redonner la main aux acteurs sociaux » pour définir les règles d’indemnisation. Cette déclaration a été faite dans la cour de Matignon.
La position de la CGT sur la réforme des retraites
Concernant la réforme des retraites, la CGT a également exprimé qu’« il n’y a pas d’autres solutions que l’abrogation » et a proposé l’idée d’« une conférence de financement pour nos retraites ».
Mobilisation des salariés le 1er octobre
Sophie Binet a également mis en garde le chef du gouvernement sur la question des salaires, affirmant qu’« il n’(est) pas question de prétendre augmenter le salaire net en baissant le salaire brut », ce qui pourrait nuire à la protection sociale. Elle a rapporté que « le Premier ministre nous a écoutés poliment, il nous a dit qu’il souhaitait être utile au pays », mais a ajouté que « nos inquiétudes demeurent ». C’est pourquoi, la CGT appelle les salariés à se mobiliser le 1er octobre, en collaboration avec la FSU et Solidaires, afin de réclamer la revalorisation des salaires, l’abrogation de la réforme des retraites et la défense des pouvoirs publics.
Réactions aux discours politiques
Interrogée sur les propos de Bruno Retailleau (LR) relatifs à l’immigration, la CGT a exprimé son inquiétude face à la montée de l’extrême droite, soulignant que les mots utilisés par le ministre de l’Intérieur sont préoccupants. Sophie Binet a également déclaré que « le Premier ministre ne (peut) pas être l’objet des désidératas de Marine Le Pen ».
Les consultations se poursuivent à Matignon, avec des rencontres prévues à midi avec la CFE-CGC, suivies de discussions avec la CFTC, la CPME et l’U2P dans les jours à venir.