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Des centres de détention au milieu des marais aux frappes inefficaces et à une dette insoutenable, les États-Unis illustrent le scénario classique de la chute impériale.
Les signes de déclin
« L’histoire nous apprend que si toutes les civilisations florissantes se ressemblent, chaque civilisation en déclin dégénère d’une manière distincte. Aujourd’hui, nous voyons des signes indéniables que l’Occident est sur une trajectoire descendante qui s’accélère. Si nous devions toucher le fond, nous serions les premiers à le faire dans un état de bouffonnerie qui frise l’hilarité. » Ces mots de Michael Brenner résonnent particulièrement alors que les États-Unis semblent construire leur propre « île du diable ».
Un nouvel Alcatraz
Selon USA Today, en Floride, un centre de détention de l’ICE, surnommé « Alligator Alcatraz », devrait accueillir jusqu’à 1 000 immigrants au milieu des Everglades. Les empires achèvent souvent leur course dans un cocktail explosif de dépenses incontrôlées et de violence institutionnalisée, où contrôler les populations devient une priorité budgétaire. L’empire américain, au fond, n’est qu’un racket de protection, avec le « complexe militaro-industriel » comme principal bénéficiaire.
Endettement et crise budgétaire
Le débat budgétaire de 2025 aux États-Unis n’offre aucun signe de frein à l’endettement, qui continue de miner l’économie. Au contraire, la fuite en avant vers une crise fiscale se poursuit. USA Today rapporte que le « grand et beau projet de loi » de Trump a été raboté par le Sénat.
Frappes militaires inefficaces
Les frappes contre l’Iran illustrent que la violence est une constante des empires décadents, chacun cultivant ses propres folies. Selon Bloomberg, le Pentagone a admis que les frappes américaines n’ont causé que des dommages limités aux sites nucléaires iraniens.
Le marché obligataire en déclin
Le marché obligataire a atteint son plus haut niveau historique en juillet 2020. Cependant, depuis, la confiance et le crédit du gouvernement américain se sont dégradés. Le dollar a chuté de 10 % rien que cette année. Les actions étrangères ont surclassé leurs concurrentes américaines, gagnant 16 % contre seulement 2 % pour les États-Unis.
Les déficits à perte de vue
En 2020, l’Institut Brookings a constaté des déficits de plusieurs milliards de dollars. Ce constat a été réitéré en 2023 par le Fiscal Times et, cette année, Pacific Research a utilisé le même vocabulaire pour décrire la situation. Il semble que seuls les aveugles continuent d’acheter des bons du Trésor.
Impact des emprunts fédéraux
Les déficits doivent être comblés par des emprunts, mais une société ne dispose que d’une quantité limitée de « capital ». Ce capital pourrait être utilisé pour de meilleures infrastructures et l’innovation, mais il est détourné pour des mesures de contrôle budgétaire. Comme l’a montré le professeur Stephen Hanke, les emprunts fédéraux « évincent » les financements privés, captant ainsi une part croissante de l’épargne américaine pour des investissements improductifs.
Un empire en décomposition
La distribution de ressources pour des armes, telles que les bombes anti-bunker, contribue à la dégradation du budget du pays le plus riche du monde. Ce phénomène incite également d’autres nations à s’unir et à s’armer pour se protéger, ce qui accroit le nombre d’ennemis potentiels.
Pour l’instant, comme l’a déclaré Tammy Bruce, porte-parole du département d’État : « Les États-Unis restent le meilleur pays du monde… après Israël. »