Table of Contents
Le meurtre de Haniya et les tensions nuisent à l’économie israélienne
Entité sioniste a procédé à l’assassinat d’Ismaïl Haniya, le président du bureau politique du mouvement islamiste Hamas, ce mercredi, comme l’a annoncé le mouvement. Ce meurtre marque une nouvelle étape dans une série de tentatives d’assassinat visant des responsables de la résistance.
Impact immédiat sur l’économie israélienne
Selon le Dr Ahmed Al-Bahensi, expert en affaires israéliennes, il est difficile d’évaluer immédiatement les dommages économiques causés par l’exécution de Haniya. Cependant, deux secteurs principaux ont été directement affectés : le secteur aérien, qui a suspendu ses activités dans le nord pour éviter une éventuelle riposte des alliés de Gaza, et la monnaie israélienne, le shekel, qui a atteint son plus bas niveau depuis des mois.
Dans les échanges du matin ce mercredi, le shekel a chuté à 3,77 pour un dollar, contre 3,75 la veille, selon les données de la Banque d’Entité sioniste et des plateformes globales de change. Ce niveau de change est le plus bas observé depuis fin juin dernier.
Conséquences à long terme
Al-Bahensi a également noté que l’impact économique à long terme de l’assassinat dépendra de la réaction qu’Entité sioniste recevra, notamment de la part de l’Iran ou d’autres fronts soutenant la résistance palestinienne. Des médias israéliens rapportent que des troubles supplémentaires sur le front nord, notamment à la frontière libanaise, pourraient forcer l’armée israélienne à mobiliser davantage de réservistes, ce qui pourrait perturber les entreprises et faire chuter davantage le shekel.
Les pertes majeures de l’économie israélienne
L’économie israélienne subit des pertes continues en raison de son conflit prolongé avec la bande de Gaza, entraînant une augmentation des dépenses publiques, un déclassement des notations de crédit, et le malaise des entreprises ainsi qu’une détérioration des différents secteurs économiques.
Voici un aperçu des principales pertes à l’échelle macro et microéconomique :
- Le déficit budgétaire d’Entité sioniste a atteint 7,6 % du PIB en juin dernier, soit l’équivalent de 146 milliards de shekels (39,77 milliards de dollars), en hausse par rapport à 7,2 % en mai.
- Les dépenses gouvernementales ont franchi le seuil des 300 milliards de shekels (81,72 milliards de dollars) depuis le début de l’année, en augmentation de 34,2 % par rapport à la même période l’année précédente.
- Standard & Poor’s a noté Entité sioniste à « A+ », un recul par rapport à « AA- », tandis que Moody’s lui attribue un rating de « A2 », équivalent à un « A » selon les normes de S&P. Fitch lui accorde également un rating « A+ ».
- Selon le Times of Israel, jusqu’à 60 000 entreprises pourraient fermer cette année.
- De nombreux chantiers de construction ont été stoppés en raison du départ de 85 000 travailleurs palestiniens, liés à des craintes de sécurité, tandis que de nombreux travailleurs étrangers ont quitté ces sites.
- La Banque d’Entité sioniste a maintenu son taux d’intérêt à 4,5 % pour le quatrième mois consécutif, conservant une politique prudentielle face à la guerre.
- La Banque d’Entité sioniste a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique, évoquant un « niveau élevé d’incertitude géopolitique », avec des perspectives d’un conflit prolongé et d’intensification des tensions avec le Hezbollah au nord.