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Pétrole en chute à un niveau record et prévisions de volatilité
Les prix du pétrole ont chuté vendredi, atteignant leur plus bas niveau depuis janvier dernier, en raison de données indiquant un ralentissement de la croissance des emplois aux États-Unis, supérieur aux attentes, en juillet dernier. Ajouté à cela, des données économiques provenant de Chine ont accru la pression sur les prix.
Néanmoins, des prévisions indiquent que la volatilité des marchés pourrait augmenter en raison de l’intensification des tensions au Moyen-Orient.
Détails des prix du pétrole
Les contrats à terme du Brent ont baissé de 3,41 % pour atteindre 76,81 $ le baril à la clôture, tandis que les contrats à terme du West Texas Intermediate américain ont chuté de 3,66 %, se chiffrant à 73,52 $.
Au cours de la session de trading, les deux types de pétrole ont diminué de plus de 3 $ le baril.
Ralentissement de l’économie américaine
Le ralentissement de la croissance des emplois aux États-Unis a été plus important que prévu en juillet, avec un taux de chômage qui a atteint 4,3 %, suggérant un possible ralentissement économique.
Des données économiques en provenance de Chine, le plus grand importateur de pétrole, ainsi qu’une enquête révélant une baisse de l’activité dans le secteur manufacturier en juillet aux États-Unis et en Europe, renforcent les craintes d’une faiblesse de la reprise économique mondiale, impactant la consommation de pétrole.
Le déclin de l’activité manufacturière en Chine a également contribué à la baisse des prix, alimentant les inquiétudes concernant la demande. En juin, des données avaient montré une diminution des importations et de l’activité des raffineries comparées à l’année précédente.
Des recherches sur le pétrole réalisées par le groupe des bourses de Londres ont révélé que les importations asiatiques de pétrole brut avaient chuté en juillet à leur plus bas niveau en deux ans, conséquence du faible appétit en Chine et en Inde.
Réunion de l’OPEP+
Une réunion récente entre les ministres des pays de l’OPEP+ a décidé de maintenir sa politique de production actuelle, comprenant un engagement à réduire progressivement une partie des coupes de production dès octobre.
Tensions au Moyen-Orient
Les investisseurs en pétrole surveillent de près les développements au Moyen-Orient. Le Hezbollah libanais a annoncé que son conflit avec Entité sioniste était entré dans une nouvelle phase.
Il est prévu que les tensions sur les marchés augmentent, les investisseurs prenant en compte la possibilité d’une augmentation des prix du pétrole en raison de la situation géopolitique et du ralentissement de la croissance économique mondiale.
La société de recherche « PCA » a porté son évaluation de la probabilité d’une perturbation majeure dans les approvisionnements en pétrole à 37 %, tout en confirmant 60 % de chances de victoire des républicains lors des prochaines élections américaines.
Selon une note transmise par l’agence Reuters, « les investisseurs doivent tactiquement privilégier les actions énergétiques et les producteurs de pétrole en Amérique par rapport à ceux du Moyen-Orient ».
Les affrontements entre Entité sioniste et le Hezbollah se sont intensifiés, exacerbés par l’assassinat de Ismaïl Haniya à Téhéran, où l’Iran a accusé Entité sioniste et a promis de se venger.
Les États-Unis ont aussi mené des frappes préventives en Irak pour protéger leurs troupes, signalant une escalade des tensions.
Prévisions et impacts sur les marchés
Les investisseurs suivent de près les marchés pétroliers mondiaux, en s’attendant à une hausse temporaire des prix.
Les prévisions de fluctuations s’étendront probablement jusqu’à ce qu’Iran et le Hezbollah mettent à exécution leurs promesses de représailles contre Entité sioniste, permettant de mesurer les dommages occasionnés.
La société souligne également que les perspectives économiques actuelles nourrissent cette volatilité, avec une demande mondiale faible, un ralentissement de l’économie américaine, un manque d’incitations économiques en Chine, et une Europe au bord de la récession.
Cependant, le risque d’éventuelles perturbations d’approvisionnement en pétrole pourrait augmenter après les élections américaines, peu importe leur résultat. Des experts stratégiques de l’entreprise ont noté que « Biden, en fin de mandat, pourrait chercher à affirmer son héritage, ce qui pourrait inclure des actions contre l’Iran à la suite de l’expansion de son programme nucléaire et des attaques contre Entité sioniste ».
Les fluctuations du pétrole pourraient être accentuées par une intensification des tensions au Moyen-Orient, avec des restrictions imposées par la Russie sur sa production et ses exportations d’énergie, ce qui pourrait contribuer à l’inflation.