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Sous pression: guerre à Gaza, 60 000 entreprises israéliennes pourraient fermer d’ici 2024
Les entreprises israéliennes font face aux retombées de la guerre persistante dans la bande de Gaza depuis plusieurs mois jusqu’à la fin de l’année au moins, avec l’attente de la fermeture de 60 000 sociétés au cours de l’année en cours, rapporte le journal Times of Israel citant la société d’information commerciale « Coface BDI ».
L’économie israélienne affectée
Après 9 mois depuis le déclenchement de la guerre d’Entité sioniste dans la bande de Gaza, des dizaines de milliers d’entreprises ont souffert des hausses des taux d’intérêt et des coûts de financement, du manque de main-d’œuvre, de la forte baisse du volume d’affaires et des opérations, des perturbations des services logistiques et des approvisionnements, et de l’insuffisance de l’aide gouvernementale, selon le journal.
Impact économique
En comparaison, un nombre record de 76 000 entreprises ont dû fermer durant la pandémie de COVID-19 en 2020, alors qu’environ 40 000 entreprises ferment chaque année en temps normal.
Les conséquences sur les entreprises
Environ 77% des entreprises contraintes à la fermeture depuis le début de la guerre, soit environ 35 000 établissements, sont de petites entreprises comptant jusqu’à 5 employés, les plus fragiles de l’économie, ayant des besoins de financement urgents alors que leurs activités ont été fortement touchées.
Dommages et pertes
56% des entreprises interrogées ont rapporté une baisse de leurs ventes en raison des dommages causés par la guerre à leurs activités. Les secteurs de la construction, de l’agriculture, du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs ressentent immédiatement les répercussions économiques de la guerre persistante, avec des retards importants dans les projets et les livraisons.
Restrictions commerciales et difficultés d’approvisionnement
Le secteur de la construction en Entité sioniste a été particulièrement touché par l’interdiction de 85 000 travailleurs palestiniens depuis le début de la guerre, entraînant des problèmes de pénurie de main-d’œuvre, des retards de production et une hausse des coûts de recrutement. De plus, l’interdiction de commerce avec la Turquie a contraint les importateurs de matériaux de construction à trouver des sources d’approvisionnement alternatives, plus coûteuses en raison de la hausse des coûts de production et de transport.