Table of Contents
Starbucks et McDonald’s face à la montée du boycott contre Entité sioniste
La vague de boycott des marques soutenant Entité sioniste durant sa guerre contre Gaza continue de faire des vagues au Moyen-Orient. Cette situation a inhibé les ventes de ces entreprises dans une région comptant environ 500 millions de consommateurs, comme l’indiquent leurs résultats financiers pour la saison estivale de 2024.
Analyse du marché et impact du boycott
Selon un rapport du journaliste Samuel Wendel publié dans le quotidien *The Monitor*, le deuxième trimestre de 2024 a révélé que des entreprises comme McDonald’s et Starbucks font face à des « défis » persistants attribués à « l’impact de la guerre » au Moyen-Orient. Les résultats de ces entreprises ont été globalement décevants, illustrant l’essor d’un mouvement de boycott qui a vu le jour à la fin de 2023 en réponse à la colère populaire face au soutien américain à Entité sioniste.
Impact sur les ventes des entreprises
Le 6 août, KFC a annoncé une baisse de 3 % de ses ventes au deuxième trimestre. Le PDG de Yum Brands, la société mère des restaurants de poulet frit, a expliqué que cette chute était en grande partie due à un recul des ventes dans plusieurs marchés affectés par le « conflit au Moyen-Orient ».
En analysant les performances des entreprises, il est clair que peu d’entre elles partagent des détails sur l’impact du boycott sur leur image globale. Toutefois, ce dernier s’ajoute à des défis plus larges affectant leur rentabilité, selon Samuel Wendel.
Performances de McDonald’s
Le 29 juillet, McDonald’s a annoncé une baisse de 1 % de ses ventes à l’échelle mondiale, marquant son premier déclin trimestriel depuis 2020. Cette diminution comprend une baisse de 1,3 % dans ses marchés internationaux licencés. La société a attribué cette situation à « l’impact continu de la guerre au Moyen-Orient » ainsi qu’à sa performance en Chine.
Le PDG de McDonald’s a reconnu, pour la première fois, en janvier, que plusieurs marchés régionaux subissaient un « impact tangible sur les affaires » à cause du boycott. Au fil des mois, le cours de l’action de la société a chuté d’environ 9 % cette année.
Les difficultés de Starbucks
Starbucks, quant à elle, a reporté le 30 juillet un recul des ventes de 3 % de ses magasins mondiaux au troisième trimestre de 2024. Cette baisse est survenue après le premier déclin de ses ventes trimestrielles depuis 2020. Les problèmes de vente ont été exacerbés par un déclin marqué des résultats en Chine.
Le changement de direction, avec l’arrivée de Brian Niccol pour remplacer Lakshman Narasimhan, a conduit à une hausse de 24 % de l’action le 13 août, après une chute cumulative de 17 % depuis le début de l’année.
Yum Brands et ses restaurants
Yum Brands, propriétaire de Taco Bell et KFC, a annoncé une baisse de 1 % de ses ventes au niveau mondial au deuxième trimestre. Le PDG, David Gibbs, a souligné que le conflit au Moyen-Orient ainsi que la conscience accrue des consommateurs concernant les coûts avaient affecté les ventes de manière significative.
Avec environ 210 restaurants temporairement fermés au Moyen-Orient, ces incertitudes persistent. Malgré cela, Yum Brands prédit une croissance de 5 % de ses unités pour l’année.
Conséquences pour Americanna
Americanna, un partenaire régional de Yum, a signalé une diminution des revenus de 14,2 % au deuxième trimestre, avec un bénéfice net en chute de 40,1 %. Les responsables de l’entreprise attribuent cet effondrement à la situation géopolitique régionale.
Les géants des boissons face aux turbulences
PépsiCo a connu une croissance de ses revenus en Égypte, avec une augmentation de plus de 10 % au deuxième trimestre, tandis que Coca-Cola a annoncé une stabilité de ses volumes. Les tensions géopolitiques et l’incertitude économique continuent d’impacter leurs performances.
Répercussions au-delà du secteur alimentaire
Des marques de biens de consommation comme Procter & Gamble et Unilever ressentent également les effets du boycott avec des déclarations de baisses significatives dans divers marchés, dont certains en Asie et au Moyen-Orient.
Les résultats du deuxième trimestre pour Nestlé montrent une chute de 6,8 % dans la région Afrique et Océanie, le PDG notant une hésitation des consommateurs qui répondent aux changements politiques au Moyen-Orient.
Conclusion sur les impacts économiques
Alors que les répercussions de cette situation continuent de se faire sentir, il est clair que ces entreprises doivent s’adapter à un climat économique de plus en plus difficile, où la pression des consommateurs joue un rôle clé dans leur performance globale.