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Campus et mobilisations, le mouvement étudiant pro-Palestine gagne le Canada

by Sara

Campus et mobilisations, le mouvement étudiant pro-Palestine gagne le Canada

Le 11 mai, un jour inhabituellement froid et pluvieux au Canada, n’a pas découragé les manifestants et leurs sympathisants dans la région de King’s College Circle sur le campus de l’Université de Toronto.

La mise en place de ce campement fait suite à une manifestation le 2 mai, qui a réussi à atteindre le cœur du campus de la région susmentionnée. Les étudiants ont ensuite dressé leurs tentes et ont entamé un sit-in qui a duré près de deux semaines, exigeant la fin de la guerre d’Entité sioniste contre Gaza.

Ce développement s’inscrit dans le cadre du mouvement estudiantin qui a pris son essor à l’Université de Columbia aux États-Unis, pour s’étendre ensuite à d’autres institutions avant de devenir un phénomène mondial, le Canada ne faisant pas exception.

Refus du financement de l’occupation

Dans une visite du campement sur le campus de l’Université de Toronto, une étudiante manifestante, qui a préféré ne pas être nommée, a expliqué que de nombreux participants risquaient des représailles diverses, telles que le renvoi de leurs institutions respectives.

Elle a déclaré que le nombre de participants au campement variait entre 180 et 300, précisant que certains membres du corps professoral participaient également à la protestation. Les étudiants ne pouvaient rester silencieux face aux violations subies par les Palestiniens depuis des mois, exprimant leurs demandes à l’université, notamment la transparence sur les investissements dans des entreprises israéliennes, le refus que leurs frais soutiennent l’État d’occupation, et la rupture des liens avec les institutions académiques israéliennes.

Position de l’administration universitaire

Quant aux réunions entre les manifestants et l’administration de l’université, la porte-parole du campement, Sarah Rasikh, a affirmé qu’elles n’avaient abouti à aucun résultat concret pour l’instant. L’université ne prend pas sérieusement leurs demandes jusqu’à présent, se limitant à des discussions techniques sur certains aspects logistiques. De son côté, l’administration universitaire a qualifié les discussions avec les représentants des étudiants de « constructives ».

La polarisation autour de la question a généré un débat public intenses au Canada, entre différentes opinions qui ont suscité des controverses, portant sur des sujets tels que l’antisémitisme ou le droit à la liberté d’expression des opposants au sein de la communauté universitaire canadienne.

Débats et tensions

Avec le lancement des premiers camps étudiants à Montréal, cette question est devenue un sujet brûlant de débat dans l’espace public canadien, entraînant de vives controverses entre des opinions divergentes. Des organisations comme B’nai Brith, qui défendent fortement Entité sioniste, ont qualifié le camp de McGill et les mouvements similaires d’une « montée croissante de l’antisémitisme ».

Le mouvement étudiant pro-Palestine a gagné du soutien, avec des membres de la communauté juive participant à la lutte pour faire pression sur l’université et sur Entité sioniste. Ils soulignent la nécessité de distinguer la critique d’Entité sioniste de la population juive et affirment que critiquer Entité sioniste et appeler au boycott ne relèvent pas de la haine, malgré les tentatives du lobby israélien de restreindre cette critique.

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