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Châteauroux: un chasseur en garde à vue après le tir d’un sanglier

by charles
France

À Châteauroux, dans l’Indre, un tir à bout portant sur un sanglier a été filmé près d’une route longeant la zone commerciale Cap-Sud, samedi après-midi. L’homme, âgé de 76 ans, a été placé en garde à vue dimanche dans le cadre d’une enquête pour mise en danger délibérée et sécurité. L’événement a suscité un tollé et relance le débat sur la prolifération des sangliers en périphérie des villes. La Fédération de chasse de l’Indre a réagi fermement : « C’est pour nous un événement considérable. Autant la fédération défend tous les types de chasse, autant elle ne défend pas tous les types de chasseurs. »

À Châteauroux, un chasseur de 76 ans en garde à vue après un tir à bout portant sur un sanglier

Le tir s’est produit samedi 6 décembre en début d’après-midi au bord d’une route proche de la zone commerciale Cap-Sud en sortie de Châteauroux. Selon les témoins, l’animal a été abattu à très courte distance des véhicules, ce qui a été filmé par une automobiliste et relayé sur les réseaux. Un homme de 76 ans a été placé en garde à vue dimanche, et son arme a été confisquée dans le cadre de l’enquête menée par le parquet de Châteauroux. Ces faits interviennent alors que les battues pour réguler la population de sangliers se multiplient dans plusieurs départements, un contexte où le manque de ressources inquiète les chasseurs et les agriculteurs.

Sanglier près d'une route fréquentée à Châteauroux
Image illustrant le sanglier près d’une zone commerciale à Châteauroux.

Des règles de sécurité et les enjeux liés à la prolifération des sangliers

La fédération de chasse du département rappelle l’importance des règles de sécurité et des bons comportements sur le terrain, notamment en matière d’équipement et d’angles de tir. Selon Laurent Gandillot, président de la fédération de chasse de l’Indre, « Il va falloir déterminer si les règles de sécurité ont été correctement respectées. Et ce notamment sur deux points : le fait que les chasseurs ne semblent pas porter d’orange fluorescent réglementaire et les angles de tir », selon ses propos relayés par La Nouvelle République. Lucie, l’automobiliste qui a filmé la scène, a déclaré : « J’étais vraiment très choquée, j’ai le bruit du tir qui résonne en moi. »

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