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La députée de La France insoumise, Clémence Guetté, évoque une « forme d’accomplissement » dans son mandat politique tout en admettant ressentir « beaucoup de moments de frustration ». Le monde politique, souvent considéré comme un « enfer », est connu pour sa dureté.
Un monde politique éprouvant
Des horaires à rallonge, un Palais-Bourbon éruptif et des bras de fer réguliers : dans cet univers si particulier qu’est la politique, la question de l’épanouissement se pose souvent. Les députés et ministres sont fréquemment amenés à réfléchir sur leur bonheur dans cette fonction.
Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée nationale, a déclaré lors de « L’interview politique » de BFMTV : « Je ne suis pas députée pour être heureuse », tout en soulignant qu’il existe de nombreux moments de frustration.
Les réflexions des figures politiques
Au fil des ans, plusieurs personnalités politiques ont semblé écarter la possibilité de trouver le bonheur en servant les Français. Jean-Luc Mélenchon a par exemple confié en 2016 que « c’est dur la politique, c’est un monde ultra-violent », révélant ainsi les défis auxquels les élus sont confrontés.
Le poste de Premier ministre a même été surnommé « L’enfer de Matignon », un titre qui évoque les difficultés rencontrées par ceux qui ont occupé cette fonction.
Une perception partagée
Dominique de Villepin a également partagé son expérience, affirmant que la fonction de Premier ministre est « immensément frustrante, apportant peu de satisfaction ». Cependant, d’autres, comme Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, affirment tirer une grande joie de leur rôle. « Je suis très heureuse, ici, toute à ma tâche », a-t-elle déclaré.
Clémence Guetté partage ce sentiment : « Je pense qu’on peut y trouver une forme d’accomplissement et c’est mon cas. Parce que je trouve que c’est épanouissant intellectuellement la plupart du temps ».
Des promesses et des défis
Malgré cet épanouissement, Guetté reste réaliste et n’hésite pas à dire qu’elle pourrait un jour quitter la politique : « Quand j’estimerai que ce ne sera plus utile, j’irai faire autre chose ».
Les dangers de l’addiction à la politique
La promesse de quitter la politique peut être difficile à tenir. Marlène Schiappa, ancienne secrétaire d’État, a même comparé la politique à une « drogue dure ». Pour ceux qui ont perdu leur siège lors des dernières législatives, la transition vers une vie hors du monde politique s’avère également complexe, souvent marquée par le blues de la défaite.