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Communauté de réfugiés palestiniens frustrés trouve espoir en Hamas
Selon le New York Times, les taux de recrutement en faveur du mouvement de résistance islamique Hamas ont augmenté dans le camp d’Ain al-Hilweh pour les réfugiés palestiniens au Liban, un endroit plongé depuis longtemps dans la pauvreté et le désespoir, où l’atmosphère morose a fait place à un sentiment de défi et de célébration.
L’ambiance de célébration
Le rapport de l’article, rédigé par Maria Abi Habib et Houda Saad, souligne que le plus grand camp de réfugiés palestiniens au Liban est toujours déchire par la violence des factions et est un terrain fertile pour la pauvreté et le désespoir. Cependant, l’ambiance actuelle est marquée par l’enthousiasme et la célébration.
Recrutement en hausse
Selon Hamas et les responsables libanais, le recrutement pour Hamas et sa branche armée, les Brigades Ezzedin al-Qassam, est particulièrement élevé dans tous les camps de réfugiés palestiniens au Liban, où des centaines de nouveaux recrues ont rejoint les rangs des combattants au cours de ces dernières semaines, réjouis par la guerre continue de Hamas contre Entité sioniste.
Une promesse de résistance
Lors d’une rare visite à Ain al-Hilweh, les reporters du New York Times ont noté des affiches du porte-parole des Brigades Ezzedin al-Qassam, Abou Obeida, partout, appelant les habitants à « combattre pour la cause de Dieu ». Ce désir de lutte de la part de Hamas a attiré de nouveaux partisans.
Une nouvelle espérance
Ayman Shannane, responsable de la région de Hamas au Liban, a déclaré : « Il est vrai que nos armes ne rivalisent pas avec celles de notre ennemi, mais notre peuple est résistant et soutient la lutte, nous rejoignant ». Plusieurs jeunes dans les rues d’Ain al-Hilweh affirment que c’est la première fois qu’ils éprouvent un sentiment d’espoir.
Le rêve du retour
Les jeunes habitants d’Ain al-Hilweh se montrent optimistes quant à la possibilité que Hamas parvienne à permettre le retour des Palestiniens dans leur terre d’origine, aujourd’hui devenue Entité sioniste. Même si une telle possibilité semble peu probable, elle reste une partie intégrante de la doctrine des réfugiés palestiniens depuis des décennies.
Conditions difficiles au Liban
Des centaines de milliers de Palestiniens ont été contraints de se réfugier dans des camps en Cisjordanie, dans Gaza, au Liban, en Jordanie et en Syrie après avoir été expulsés par les Israéliens dans les années 1940, et ces camps sont devenus des villes et des foyers pour des millions de Palestiniens.
Un engagement fort parmi les jeunes
Shannane a indiqué que les jeunes sont prêts à sacrifier leurs vies pour lutter contre Entité sioniste, tout en refusant de préciser le nombre de recrues dans la région de Saida. Dans un centre dirigé par Hamas, des hommes prenaient un café et mangeaient des dattes tout en regardant de terrifiants extraits de la guerre à Gaza.
Un contexte de tensions
Des photos du leader politique de Hamas, Ismail Haniyeh, récemment assassiné, décoraient les murs, tandis que dans les rues, des affiches de recrutement des Brigades Ezzedin al-Qassam montraient des dizaines de jeunes souriants qui venaient de terminer leurs études secondaires, avec le mosquée Al-Aqsa en arrière-plan.
La résistance persiste
Le camp d’Ain al-Hilweh a été le théâtre de conflits répétés entre les différentes factions palestiniennes armées et l’armée libanaise, qui est empêchée par un accord international d’entrer dans les camps. Pendant des années, les journalistes ont été exclus de cet endroit.
Hommage à un martyr
Récemment, des journalistes du New York Times ont réussi à entrer dans le camp lors des funérailles de Samer Al-Haj, un membre de Hamas tué par des frappes aériennes israéliennes, décrit par l’armée israélienne comme un responsable des attaques depuis le Liban.
Appel à la résistance
Devant la maison d’Al-Haj, une femme nommée Feryal Abbas a dirigé la foule avec des chants en l’honneur de Yahya Sinwar, architecte de l’attaque du 7 octobre contre Entité sioniste, et lui a lancé : « Ne t’inquiète pas, nous avons des hommes prêts à sacrifier leur sang ».