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Conflit au Proche-Orient : tensions croissantes entre Entité sioniste et le Hezbollah

by Chia
France, Liban, Entité sioniste

Escalade militaire au Proche-Orient : le conflit Entité sioniste-Hezbollah s’intensifie

La situation militaire entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran et allié du Hamas palestinien, continue de se détériorer, suscitant des inquiétudes quant à une possible « guerre totale » dans la région.

Un conflit qui perdure depuis des années

Le Hezbollah, une organisation musulmane chiite d’une grande influence politique, englobe la force armée la plus puissante du Liban. Financé et armé par l’Iran, le Hezbollah a été formé dans les années 1980 pour résister à Entité sioniste et a participé activement aux élections nationales depuis 1992, devenant ainsi un acteur politique majeur.

En 2006, Entité sioniste a tenté de détruire le Hezbollah, mais l’opération s’est soldée par un échec. Cette guerre avait causé la mort de plus de 1 200 personnes au Liban, principalement des civils, et de 160 en Entité sioniste, dont la majorité étaient des soldats. Depuis lors, les tensions se sont maintenues, avec des bombardements, des tirs de roquettes et des incursions sporadiques.

Des échanges de tirs constants depuis le début d’octobre

Suite à l’attaque inédite du Hamas contre Entité sioniste le 7 octobre 2023, le Liban a été entraîné dans le conflit, particulièrement sur sa frontière sud dominée par le Hezbollah, solidaire du mouvement palestinien. Les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah se renouvellent quotidiennement depuis cette date marquante, qui a déclenché une escalade des hostilités dans la bande de Gaza.

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, affirme que le front sud du Liban est un « front de soutien » au Hamas et que les tensions persisteront tant que les conflits à Gaza ne seront pas résolus. Toutefois, le Hezbollah est confronté à un dilemme : soutenir son allié palestinien sans être entraîné dans une guerre à grande échelle, position qui, selon Nicholas Blanford, expert au sein de l’Atlantic Council, « le met au pied du mur ».

Une escalade récente des tensions

Le 27 juillet, une attaque à la roquette a coûté la vie à 12 jeunes à Majdal Shams, une ville druze du plateau du Golan annexé par Entité sioniste. Bien que le Hezbollah ait nié toute implication, une réponse israélienne a conduit à la mort d’un haut responsable militaire du groupe près de Beyrouth le 30 juillet.

Le 25 août, le Hezbollah a revendiqué une attaque « réussie » impliquant drones et roquettes en représailles à la mort de Fouad Chokr. Entité sioniste a déclaré avoir éliminé « des milliers de rampes de lancement de roquettes », affirmant avoir contré cette opération. Le point culminant des tensions a eu lieu les 17 et 18 septembre, avec une série d’explosions attribuées à Entité sioniste qui ont fait 39 morts et près de 3 000 blessés.

Une situation alarmante

Les récents bombardements israéliens sur le sud du Liban ont fait 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, suscitant des craintes croissantes d’une guerre à grande échelle au Proche-Orient. Alors que l’armée israélienne évoque le nombre élevé de membres du Hezbollah tués, le Premier ministre libanais Najib Mikati dénonce un « plan de destruction » visant son pays, entraînant le déplacement de milliers de familles des zones touchées.

Dans ce contexte, le Hezbollah a intensifié ses attaques en direction d’Entité sioniste, confirmées par l’armée israélienne qui a détecté une vingtaine de tirs de missiles. En réponse, Tsahal a continué ses frappes ciblant de nombreuses positions du Hezbollah à travers le sud du Liban.

Vers un embrasement généralisé ?

Cette montée des violences alarme la communauté internationale, y compris la Chine et la Russie. Josep Borrell, haut représentant de la diplomatie européenne, a exprimé que « nous sommes au bord d’une guerre totale ». L’escalade actuelle semblerait ignorer les appels au calme émis par les États-Unis, et devrait être au cœur des discussions lors de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a averti que le Hezbollah ne peut faire face seul à un pays soutenu et approvisionné par les nations occidentales, y compris les États-Unis. Nicholas Blanford note qu’Entité sioniste semble compter sur la réticence du Hezbollah à engager un conflit total, mais il estime également que si cette guerre se déclenche, il serait « hautement improbable qu’Entité sioniste puisse triompher ».

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