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La France se trouve sous pression de la part de la Chine dans le cadre d’un conflit commercial lié aux droits de douane. Ce différend se concentre principalement sur les importations de Cognac, alors que les tensions commerciales s’intensifient entre l’Union européenne et la Chine.
Pressions chinoises sur la France
Dans le contexte du conflit commercial entre la Chine et l’Union européenne, le gouvernement chinois souhaite que la France joue un rôle de médiateur. Lors d’une rencontre à Shanghai avec la ministre française du Commerce extérieur, Sophie Primas, le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, a exhorté la France à adopter une « rôle active » pour inciter la Commission européenne à trouver une solution acceptable pour les deux parties.
Tensions autour des E-Autos et du Cognac
Les droits de douane récemment adoptés par l’UE sur les voitures électriques chinoises ont agité les relations entre Pékin et Bruxelles. Wang a déclaré que l’enquête de l’UE sur les véhicules électriques chinois posait un problème majeur, compromettant sérieusement la coopération entre la Chine et l’UE dans le secteur automobile. Pendant ce temps, Sophie Primas se trouve à Shanghai pour tenter d’apaiser les tensions et éviter l’imposition de droits de douane chinois sur le Cognac.
Les producteurs de Cognac en détresse
Les producteurs de Cognac se décrivent comme des « victimes » dans ce conflit. L’association des producteurs a appelé le gouvernement français à mettre fin à l’escalade des tensions, en déclarant que les « droits de douane doivent être suspendus avant qu’il ne soit trop tard ». Cette demande est d’autant plus pressante alors que la Chine a récemment lancé des enquêtes sur l’importation de produits européens, y compris du porc et des produits laitiers, en réponse aux mesures de l’UE.
Réactions à l’échelle européenne
La France a qualifié les mesures prises par la Chine de politiquement motivées et injustifiées. Wang a fait valoir que les enquêtes de la Chine respectent les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), tandis que l’UE aurait agi de manière précipitée dans sa propre enquête. Ces échanges témoignent des inquiétudes croissantes sur les répercussions économiques de ce conflit commercial.