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Le conflit en République Démocratique du Congo (RDC) s’intensifie avec la mort de treize soldats étrangers dans l’Est du pays, tués lors de combats avec le groupe rebelle M23. Parmi ces soldats, six faisaient partie d’une mission de paix des Nations Unies.
Facteurs de l’escalade du conflit
Les soldats décédés provenaient de plusieurs pays, notamment l’Afrique du Sud, le Malawi et l’Uruguay. En raison de l’aggravation de la situation sécuritaire dans la région, le Conseil de sécurité des Nations Unies a convoqué une réunion d’urgence, initialement prévue pour demain mais avancée.
Avancées militaires des rebelles
Le groupe M23 a réalisé des avancées significatives ces dernières semaines, encerclant la ville de Goma. Selon les rapports du gouvernement congolais, une vaste offensive des rebelles visant Goma a été repoussée avec l’aide des soldats de la mission de paix MONUSCO et des forces régionales de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC).
Contexte économique et politique
Les rebelles tentent de prendre le contrôle des riches ressources minérales de la région, dont le cobalt et l’or. Des experts des Nations Unies et des États-Unis affirment que le M23 bénéficie du soutien du Rwanda, accusation que ce dernier a fermement niée.
Conséquences humanitaires
Les rebelles ont récemment conquis la ville stratégique de Minova. Des combats similaires avaient déjà eu lieu entre 2012 et 2013, et depuis novembre 2022, la violence a considérablement augmenté. Cette situation a conduit à la mort de centaines de civils et à plus de 7 millions de Congolais déplacés à l’intérieur du pays.