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Conflit entre l’Inde et le Pakistan en Kashmir : nuit de tensions à Jammu
La presse britannique, notamment le journal Times, rapporte les conséquences des attaques pakistanaises sur plusieurs villages dans la région indienne de Jammu et Kashmir. Les habitants ont vécu une véritable « nuit de terreur » suite au crash d’un avion de chasse indien, provoquant d’énormes explosions et une panique généralisée.
Un crash dramatique au cœur des tensions militaires
D’après le journaliste Akash Hassan, l’appareil s’est écrasé alors qu’il survolait une zone en pleine escalade militaire entre l’Inde et le Pakistan. L’avion s’est abattu sur une école et une mosquée dans le village de Wuyan, au sud de Srinagar. Les explosions ont duré plus d’une heure, semant la terreur parmi la population locale.
Une nuit d’horreur pour les habitants
- L’accident s’est produit après minuit, provoquant une ruée des habitants vers le site du crash, accompagnée de cris de femmes et d’enfants.
- Le sol tremblait sous la puissance des explosions, tandis que les flammes issues de l’avion en feu persistaient même après l’arrivée des pompiers.
- Face à la fumée dense et aux secousses continues, les villageois ont dû se réfugier chez eux, cherchant à se protéger.
Mohammed Rafique, un agriculteur sexagénaire habitant à proximité, témoigne : « C’était la nuit la plus effrayante de ma vie. Mes enfants et ma femme étaient terrifiés. Nous nous sommes rassemblés pour essayer de nous rassurer. »
Des attaques massives dans la région de Kashmir
La ville de Poonch, située dans la partie indienne du Kashmir, a subi l’une des plus violentes salves de tirs pakistanais. Ces attaques font suite à la mort de plus de 24 personnes, dont des enfants, ainsi qu’à la destruction de deux mosquées dans la province du Punjab pakistanais, à Bahawalpur et Muridke.
Les habitants de Poonch décrivent la riposte pakistanaise comme une « tempête d’artillerie » ayant ravagé maisons et champs. Selon Salim, un résident local, la population attendait cette réaction après que l’Inde ait visé une série d’objectifs dans la zone contestée.
Un cycle de violence qui se perpétue
Nazir Khan, un autre habitant, a perdu 12 membres de sa famille dans ces attaques. Il déclare : « Ce cycle de violence se répète de génération en génération, chaque instant peut être fatal. »
De nombreuses familles dans les régions de Wuyan et Poonch ont commencé à rouvrir leurs anciens abris pour se préparer à d’éventuelles nouvelles frappes ou crashs d’avions.
Une situation similaire côté pakistanais
Un phénomène identique s’observe dans la partie pakistanaise du Kashmir, près de la ligne de cessez-le-feu avec l’Inde. Cette région abrite environ 1,5 million de personnes, qui ont également commencé à prendre des mesures de précaution face à la montée des tensions.
Mohammed Sajid, un commerçant de 50 ans vivant dans une zone frontalière, explique : « Nous sommes dans les abris depuis une semaine. Nous voulons protéger nos enfants. »
Les civils, premières victimes du conflit
Le rapport souligne que les populations civiles des deux côtés, indien et pakistanais, paient le prix fort de cette guerre. Chaque explosion ou crash d’avion représente un risque mortel pour ces habitants vivant dans une région déjà marquée par des décennies de conflit.