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Corbeil-Essonnes: le maire distribue 1 000 drapeaux palestiniens

by charles
France

Le maire divers gauche de Corbeil-Essonnes, Bruno Piriou, a annoncé à Libération qu’il distribuerait 1 000 drapeaux palestiniens à ses administrés le 22 septembre, date à laquelle la France devrait reconnaître officiellement l’État de Palestine à l’ONU. Cette action s’inscrit dans un mouvement local de maires affichant leur solidarité avec la Palestine et Gaza et vise à associer les habitants à ce geste symbolique. Le maire rappelle sa condamnation des attaques du Hamas et évoque l’espoir d’un effet domino dans d’autres communes.

Drapeaux palestiniens devant l’hôtel de ville de Corbeil-Essonnes
Drapeaux palestiniens devant l’hôtel de ville de Corbeil-Essonnes.

À Corbeil-Essonnes, un geste symbolique en faveur des drapeaux palestiniens

Bruno Piriou a annoncé à Libération qu’il distribuerait 1 000 drapeaux palestiniens aux habitants le lundi 22 septembre, devant l’hôtel de ville, place Galignani. Selon le site officiel de la mairie, l’action vise à soutenir la reconnaissance de l’État de Palestine et à manifester la solidarité avec les populations de Gaza et de Cisjordanie. «Un des moyens de marquer sa solidarité, c’est de mettre un drapeau palestinien à la fenêtre de son logement. Nous prenons donc l’initiative de donner 1 000 drapeaux à celles et ceux qui pourront les récupérer», explique Bruno Piriou à Libération, qui se dit lui‑même impatient de prendre part à l’événement. L’élu voit dans cette distribution une «mobilisation générale» visant à «mettre Benyamin Netanyahou au ban de l’humanité».

Selon le site officiel de la mairie, cette action s’inscrit «en soutien à la reconnaissance de l’État de Palestine» et «en solidarité avec les populations de Gaza et de Cisjordanie».

Réactions et suites attendues

Le geste n’est pas isolé : en avril 2024, l’édile avait déjà été parmi les premiers à hisser le drapeau palestinien sur l’hôtel de ville. Depuis, plusieurs autres élus de gauche, comme Patrice Leclerc à Gennevilliers ou Anne Vignot à Besançon, l’ont suivi, nourrissant les espoirs d’une adhésion plus large au mouvement, selon Bruno Piriou.

Il rappelle avoir condamné les attaques du Hamas le 7 octobre, dont il rejette l’idéologie, et affirme que l’initiative est avant tout humanitaire et solidaire envers les populations civiles.

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