La Cour suprême de Corée du Sud a tranché: la chanson « Baby Shark » n’est pas un plagiat. Décision publiée le 14 août 2025 confirme le verdict d’un tribunal de première instance et met fin à une longue affaire opposant le compositeur américain Johnny Only à SmartStudy, entreprise sud-coréenne à l’origine de The Pinkfong Company. Selon les documents consultés, l’éditeur aurait adapté une chanson traditionnelle nord-américaine et l’affaire portait sur une indemnisation de 30 millions de wons, soit environ 18 500 euros. Par ailleurs, la vidéo « Baby Shark Dance » est devenue la plus regardée sur YouTube avec plus de 16 milliards de vues, selon les chiffres publiés par les organismes de suivi.
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La Cour suprême de Corée du Sud tranche: Baby Shark n’est pas un plagiat
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La décision rendue le 14 août 2025 confirme le jugement du tribunal de première instance acquittant The Pinkfong Company. L’affaire, qui avait débuté en 2019, concernait Johnny Only, un compositeur new-yorkais, qui réclamait 30 millions de wons (environ 18 500 euros) pour des éléments tels que la ligne de basse et le rythme. SmartStudy, aujourd’hui The Pinkfong Company, a soutenu que sa version s’inspirait d’une chanson traditionnelle nord-américaine non protégée par le droit d’auteur.
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Un tribunal de première instance avait acquis The Pinkfong en 2021, décision confirmée par la cour d’appel en 2023. « Tous les appels ont été rejetés et les décisions du tribunal de première instance ont été confirmées », précisent les documents consultés par l’AFP.
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Contexte et chiffres clés
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Le dossier rappelle que la vidéo « Baby Shark Dance » est la plus regardée sur YouTube, avec plus de 16 milliards de vues, ce qui place la chanson au cœur d’un débat sur la viralité et les droits d’auteur. Johnny Only avait déclaré lors d’une interview à CBC en 2019 qu’il avait créé une version adaptée des années auparavant: « J’étais le premier à faire ça (réécrire la chanson), vous savez? Et en gros, la version de Pinkfong fait la même chose », a-t-il alors déclaré.
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Selon les documents consultés, l’affaire a été jugée au terme d’un long déroulement et le verdict final demeure que la version Pinkfong ne peut être qualifiée de plagiat. Contactés par l’AFP, Johnny Only et The Pinkfong Company n’ont pas immédiatement répondu.
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